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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Mercredi 26/01/2023

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-Les participants aux réunions préparatoires de la 17e session de la Conférence de l'Union parlementaire des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique (UPCI) qui ont débuté, jeudi à Alger, ont souligné que leur tenue à Alger constituait un véritable tournant dans le parcours de l'union et une nouvelle étape dans l'histoire des relations parlementaires entre pays musulmans. Dans son allocution d'ouverture des travaux qui ont débuté par la tenue de la 48e réunion du Comité exécutif de l'Union au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal (CIC), le Secrétaire général de l'UPCI, M. Mouhamed Khouraichi Niass a déclaré "notre présence en Algérie constitue une occasion précieuse pour saluer le rôle remarquable des deux chambres du parlement algérien, dans le cadre de l'Union des conseils et leurs efforts inlassables pour renforcer les acquis de l'union". Il s'est dit convaincu que la réunion d'Alger constituera "un véritable tournant dans le parcours de l'union et permettra de réaliser le succès auquel nous aspirons". .................................................................. -Le Parlement européen (PE) a annulé ou reporté tous les voyages prévus au Maroc au cours des six premiers mois de cette année, à la suite du scandale de corruption qui a touché l'institution et impliquant Rabat, ont rapporté des médias jeudi citant des sources parlementaires. Les voyages de différentes délégations et commissions parlementaires au Maroc ont été reconsidérés à la lumière des révélations selon lesquelles le pays est impliqué dans un scandale de corruption pour influencer les décisions du Parlement européen, précisent plusieurs médias. L'objectif de cette décision étant d'éviter de nouvelles ingérences, a-t-on précisé................................................................................................. --La 9ème session des consultations politiques algéro-françaises s’est tenue, le 25 janvier 2023, à Alger. Elle a été présidée, côté algérien, par Amar Belani, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, et, côté français, par son homologue Anne Marie Descotes. « Cette session, qui s’est tenue dans une atmosphère chaleureuse empreinte de confiance et de franchise, s’inscrit dans le cadre la redynamisation des différents mécanismes de coopération bilatérale, conformément à la Déclaration d’Alger pour un partenariat renouvelé ainsi que les conclusions de la sixième session de la Comité Intergouvernemental de Haut Niveau (CIHN), tenue à Alger, en octobre 2022 », souligne le ministère des Affaires étrangères (MAE) dans un communiqué.Cette session s’inscrit dans le cadre de la préparation de la visite d’Etat que doit effectuer le président Abdelmadjid Tebboune en France en mai 2023. « Cette visite sera précédée par la tenue, dans les semaines à venir, du Comité mixte économique algéro-français (Comefa) », est-il encore précisé. Le Comefa est un mécanisme qui a été créé en 2013. La dernière session, la sixième, de ce comité remonte à mars 2020. La prochaine session est prévue durant le premier trimestre 2023.Les consultations politiques ont abordé, selon le communiqué du MAE, l’ensemble des dimensions de la relation bilatérale, « en particulier la dimension humaine, avec un accent particulier sur les questions relatives à la mémoire et à la circulation des personnes, qui constituent de véritables marqueurs de cette relation ». Amar Belani a, selon l’agence APS, loué l’accélération de la fréquence des rencontres bilatérales depuis la tenue, à Paris en septembre 2022, de la 8e session des consultations politiques, ce qui confirme « la volonté de nos deux pays de donner corps et de la substance à la Déclaration d’Alger pour un partenariat renouvelé entre les deux pays ».Accompagnée d’une vingtaine de hauts responsables concernés par la coopération, Anne-Marie Descôtes, ancienne ambassadeur de France à Berlin, a déclaré que cinq mois après la visite du président Macron en Algérie, « une étape inédite » est en cours de construction dans la relation de nos deux pays « que nous voulons pleine de confiance ». « Des contacts au niveau des administrations sont en train de gagner en fréquence et en fluidité depuis l’automne pour une meilleure compréhension. Ces échanges doivent nous aider à identifier de nouvelles pistes de coopération. L’enjeu est la modernisation de cette coopération qui se fait au bénéfice de nos deux peuples », a-t-elle déclaré, citée par l’APS. « Conformément au cap fixé par les Chefs d’Etat des deux pays, il a été convenu de traiter la question mémorielle dans le cadre d’une lecture objective et de vérité. La partie française s’est engagée à ce titre d’accélérer le processus de restitution des archives et du traitement de la question des sites d’essais nucléaires qu’il convient de réhabiliter, concourant ainsi à appréhender l’avenir dans un climat d’apaisement et de respect mutuel », note le MAE dans le même communiqué. Outre la reconnaissance des crimes coloniaux, l’Algérie exige la restitution des archives prises durant l’occupation française, l’ouverture du dossier des disparus durant la guerre de libération nationale et l’indemnisation des victimes algériennes des essais nucléaires et chimiques français dans le sud algérien dans les années 1960 (1961-1967). « Ces consultations politiques, qui se sont appuyées pour la première fois sur des réunions exploratoires entre les hauts fonctionnaires des différents départements ministériels des deux parties, ont fait ressortir une concordance de vues, sur les voies et moyens de rehausser le niveau de la coopération, consolider le cadre juridique bilatéral et concevoir de nouveaux mécanismes bilatéraux de coopération dans les différents domaines d’activité », est-il encore indiqué dans le communiqué du MAE.Selon la même source, les deux parties ont abordé les questions d’actualité d’ordre régional et international d’intérêt commun « dans leur voisinage immédiat (Sahara Occidental, Sahel, Libye, conflit russo-ukrainienne…etc.) ». « Les deux parties sont convenues de poursuivre le dialogue et les échanges, ainsi que l’activation de l’ensemble des mécanismes de coopération institués par les autorités des deux pays », est-il encore noté. Les consultations politiques algéro-françaises à Alger n’ont fait l’objet d’aucune communication officielle en France.