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Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journée du Samedi 25/09/2022 |
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- Crédité de plus de 26% des voix, selon des résultats partiels, et laissant ses principaux concurrents loin derrière, son parti national-conservateur, Fratelli d’Italia, remporte haut la main les législatives. À la tête d’une coalition de droite formée avec la Ligue de Matteo Salvini et le parti Forza Italia de Silvio Berlusconi, il semble assuré de dominer le prochain Parlement. Quant à sa cheffe de file, la voici, à 45 ans, en position de devenir la première femme présidente du Conseil. Sa victoire, aussitôt saluée par différents partis populistes et d’extrême droite en Europe, constitue sans doute un tournant historique. Après la récente percée électorale des Démocrates de Suède, c’est en effet la première fois depuis le début de la construction européenne qu’une formation de la droite radicale, issue en l’espèce de la galaxie postfasciste, s’apprête à accéder au pouvoir dans l’un de ses six pays fondateurs..............................................................
-- Abdoulaye Maïga, Premier ministre par intérim du Mali, s’en est violemment pris samedi 24 septembre à la tribune de l’ONU au gouvernement français, qu’il a qualifié de «junte», ainsi qu’à plusieurs responsables africains et au secrétaire général de l’ONU.
Évoquant le retrait des militaires français de la force Barkhane du Mali, il a estimé lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations unies que le Mali avait été «poignardé dans le dos par les autorités françaises». «Les autorités françaises, profondément anti-françaises pour avoir renié les valeurs morales universelles et trahi le lourd héritage humaniste des philosophes des lumières, se sont transformées en une junte au service de l’obscurantisme», a déclaré, trois fois, le colonel Maïga désigné Premier ministre par intérim en août par l’homme fort du Mali, le colonel Assimi Goïta.
Accusant la France de «pratique néocoloniale, condescendante, paternaliste et revancharde», il a en revanche salué «les relations de coopération exemplaire et fructueuse entre le Mali et la Russie».
Le Premier ministre par intérim a rejeté les déclarations du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres qui a affirmé, il y a quelques jours lors d’une interview à RFI et France 24, que les 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis début juillet n’étaient pas des «mercenaires», contredisant les accusations de Bamako. «Souffrez que je vous exprime mon profond désaccord suite à votre récente sortie médiatique», a lancé le colonel, qualifiant l’affaire de «bilatérale et judiciaire». Alors que cette affaire a tourné à la crise diplomatique entre les deux pays voisins, il a estimé que cela «ne (relevait) pas des attributions du secrétaire général des Nations unies».
«Monsieur le secrétaire général, le Mali tirera toutes les conséquences de droit de vos agissements», a-t-il ajouté, avant de répéter sa demande d’une réforme de la force de maintien de la paix de l’ONU au Mali, la Minusma, en cours de revue par l’ONU. Le colonel Maïga a également vertement critiqué plusieurs responsables africains, comme le président nigérien Mohamed Bazoum, qu’il a accusé de ne pas être nigérien, ou le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, en décrivant la «manœuvre» permettant à un président de «conserver le pouvoir pour lui seul et son clan» en changeant la Constitution pour obtenir un troisième mandat.
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