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Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journée du Mercredi 01/09/2022 |
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-Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a coprésidé jeudi avec son homologue malien Abdoulaye Diop la 18ème session du Comité Bilatéral Stratégique algéro-malien, a indiqué un communiqué du ministère.................................................
--Ces dernières années, le sentiment antifrançais a progressé en Afrique. Certains pays du continent sont devenus les têtes d’affiches de cette fronde au point de nouer des alliances avec des pays adversaires de la France.
Ce 1er septembre, durant une rencontre avec les ambassadeurs français réunis à l’Elysée, le président Emmanuel Macron a demandé aux diplomates d’être « plus réactifs » sur les réseaux sociaux, notamment en Afrique. Pour lui, ce serait un moyen de riposter face aux nombreuses attaques qu’on retrouve dans la communication de certaines nations étrangères concurrentes sur le continent africain.
« Notre pays est souvent attaqué et il est attaqué dans les opinions publiques, par les réseaux sociaux et des manipulations », a déclaré Emmanuel Macron. Il a précisément évoqué « le narratif, russe, chinois ou turc » et le message récurent selon lequel «la France est un pays qui fait de la néo-colonisation et qui installe son armée sur le sol africain ».
Selon le président français, au-delà d’un meilleur partenariat avec les pays africains, une riposte efficace passe aussi par des diplomates français « plus réactifs, beaucoup plus mobilisés sur les réseaux sociaux ».
En visite, en Algérie, Emmanuel Macron avait déjà demandé aux jeunes africains de ne pas se laisser influencer par la Chine, la Russie et la Turquie, pays auxquels il a attribué, à son tour, un « agenda d'influence néocolonial et impérialiste ». Rapportée par Le Monde : Création d’une cellule pour la guerre
de l’information Le ministère des affaires étrangères va créer une sous-direction veille et stratégie au sein de sa direction de la communication et de la presse. Forte de vingt personnes, celle-ci doit permettre de renforcer les moyens de la diplomatie française dans la « guerre informationnelle » engagée avec des puissances comme la Russie, six mois après le début de l’invasion de l’Ukraine. Dans le contexte de « brutalisation » des relations internationales souli- gné, vendredi 2 septembre, par la ministre des affaires étrangè- res, Catherine Colonna, devant les ambassadeurs, il s’agit à la fois de surveiller les réseaux sociaux et les sites Internet, et de se doter d’une capacité de réaction face aux messages agressifs diffusés par les régimes autoritaires et leurs relais.
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