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Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journée du Jeudi 26/08/2022 |
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-Le Président de la République française, M. Emmanuel Macron, a effectué, vendredi après-midi, une visite à Djamaâ El-Djazair à El Mohammadia (Alger).
Durant sa visite, M. Macron et sa délégation étaient accompagnés par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville, Mohamed Tarek Belaribi, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, et le recteur de Djamaâ El-Djazair avec rang de ministre, Cheikh Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini.
Le Président français a contemplé cet édifice religieux, culturel et scientifique, en écoutant les explications fournies par les responsables de cette mosquée, la plus grande d'Afrique et la troisième plus grande au monde, après la mosquée Al-Haram à la Mecque et la mosquée Al-Nabawi à Médine.
A la fin ce cette visite, des cadeaux symboliques ont été remis au chef d'Etat français et sa délégation.
Dans la matinée, M. Macron s'était rendu au cimetière européen de Bologhine (ex-Saint-Eugène) à Alger.
Ensuite, il a rencontré, au palais de la Culture, des jeunes entrepreneurs algériens, en présence de M. Lamamra, la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji et le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l'économie de la connaissance et des startups, Yacine El-Mahdi Oualid.
Durant ce deuxième jour de cette visite, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, a présidé avec son homologue français, une réunion des responsables des services de sécurité des deux pays.
Après Djamaâ El-Djazair, le Président français s'est rendu à Oran dans le cadre de sa visite de trois jours en Algérie, entamée jeudi à la tête d'une délégation.............................................................................
-Le président français Emmanuel Macron a improvisé un point de presse lors de son passage au cimetière européen de Bouloghine, pour répondre à la presse française sur plusieurs points des relations algéro-françaises.
Ainsi au sujet de la coopération franco-algérienne énergétique le président français a déclaré : « La France dépend peu du gaz dans son mix énergétique, 20% environ. Et dans cet ensemble, l’Algérie représente 8 à 9%. La coopération franco-algérienne n’est pas de nature à changer la donne ».
En visitant le cimetière européen de Saint-Eugène (Bouloghine), le président français a déposé une gerbe au pied du monument aux «morts pour la France», avant que le chœur de l’armée française n’entonne la Marseillaise. Ensuite, au milieu des pins et cyprès, il a longuement déambulé dans les secteurs chrétiens, militaire et s’est particulièrement attardé dans le carré juif où repose l’acteur metteur en scène Roger Hanin. C’est la deuxième fois qu’Emmanuel Macron se rend en Algérie en tant que président, après une première visite en décembre 2017. Les relations entre les deux pays étaient alors au beau fixe avec un jeune chef d’État, né après 1962, qui avait qualifié avant son élection la colonisation française de «crime contre l’humanité». Mais elles avaient tourné court, rattrapées par des mémoires traumatisées par 132 ans de colonisation, une guerre sanglante et le rapatriement douloureux d’un million de Français d’Algérie.
«J’entends souvent que, sur la question mémorielle, nous sommes sommés en permanence de choisir entre la fierté et la repentance. Moi, je veux la vérité, la reconnaissance (car) sinon on n’avancera jamais», a-t-il complété vendredi. Aux jeunes Algériens et aux jeunes Africains en général, il a aussi lancé une mise en garde contre «l’immense manipulation» de réseaux sociaux téléguidés «en sous-main» par des puissances étrangères qui présentent la France comme l’ennemie de leur pays, en citant tour à tour la Turquie, la Russie ou la Chine.
Le président français a aussi été interrogé sur le dossier sensible des visas, dont Paris avait divisé le nombre par deux à l’automne 2021 arguant d’un manque de coopération d’Alger dans les expulsions d’indésirables. Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune en ont discuté «jusqu’au milieu de la nuit» de jeudi à vendredi et ont mandaté leurs ministres pour le faire «avancer dans les prochaines semaines», selon Emmanuel Macron. L’idée est de «lutter ensemble contre l’immigration clandestine» tout en ayant «une approche beaucoup plus souple sur l’immigration choisie», a-t-il dit, en citant «les binationaux, les artistes, les sportifs, les entrepreneurs et politiques qui nourrissent la relation bilatérale».
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