Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journe du Jeudi 10/06/2022

<< novembre 2024 >>
sam dim lun mar mer jeu ven
26 27 28 29 30 31 1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30 1 2 3 4 5 6



-Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, a été reçu vendredi au Palais de Carthage par le Président de la République tunisienne, Kais Saied à qui il a remis un message de la part du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, indique un communiqué du ministère. Dans sa déclaration à la presse au terme de la rencontre, R. Lamamara a souligné que sa visite en Tunisie "porte sur deux volets, le premier concerne les relations bilatérales, la rencontre ayant permis d'évaluer le progrès réalisé en termes d'application des différentes conventions et convergences enregistrées lors de la visite de M. Tebboune à Tunis le 17 décembre dernier". "Les relations entre l'Algérie et la Tunisie sont très bonnes grâce à la ferme détermination des deux Présidents Abdelmadjid Tebboune et Kaïs Saïed de concrétiser les perspectives prometteuses de coopération entre les deux pays et de poursuivre le parcours commun vers la construction de relations modèles traduisant réellement les liens privilégiés unissant les peuples frères qui s'apprêtent à célébrer le 60e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie avec ce que renferme cette fête comme valeurs de solidarité agissante, de fraternité sincère et de lutte commune", ajoute le document. Le deuxième volet de la visite concerne "les concertations tripartites algéro-tuniso-libyenne qui interviennent en consécration d'une année de concertation et de coordination entre les ministres des Affaires étrangères des trois pays sur la situation prévalant dans la région, notamment en Libye, ainsi que les différents développements enregistrés sur les plans, arabe et africain, outre les retombées des tensions enregistrées sur la scène internationale", conclut le document.................................................. -La Commission européenne a affirmé ce vendredi 10 juin que la décision prise par l’Algérie de suspendre le traité d’amitié et de bon voisinage signé avec l’Espagne est « très préoccupante » et semble « violer » l’accord d’association entre l’Union Européenne et l’Algérie. “Nous évaluons les implications des décisions de l’Algérie, y compris l’instruction donnée aux institutions financières de suspendre les transactions entre les deux pays, qui, à première vue, semblent violer l’accord d’association entre l’UE et l’Algérie, en particulier dans le domaine du commerce et de l’investissement”, ont déclaré le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, Josep Borrell, et le vice-président de la Commission responsable de la politique commerciale de l’UE, Valdis Dombrovskis, dans un communiqué commun. “L’Algérie est un partenaire important de l’UE en Méditerranée et un acteur clé pour la stabilité régionale. Nous espérons qu’au nom de notre partenariat solide et à long terme, une solution rapide sera trouvée pour rétablir pleinement les relations commerciales et d’investissement”; ont ajouté les deux responsables européens. Bruxelles a affirmé, de ce fait, “tendre la main aux autorités algériennes pour clarifier rapidement la situation”, assurant “continuer de privilégier le dialogue pour résoudre les controverses”. Pour rappel, l’Algérie a décidé le 8 juin de suspendre le traité d’amitié avec l’Espagne. Une décision suivie par une instruction de l’ABEF émise dans la soirée du même jour pour suspendre les domiciliations bancaires de toutes les transactions commerciales de et vers l’Espagne. L’Algérie a expliqué ses décisions par l’engagement « des autorités espagnoles dans une campagne tendant à justifier la position qu’elles ont adoptée sur le Sahara Occidental en violation de leurs obligations juridique, morale et politique de puissance administrante du territoire qui pèsent sur le Royaume d’Espagne jusqu’à ce que la décolonisation du Sahara Occidental soit déclarée accomplie par les Nations Unies ».................................................... -L'Union européenne a mis en garde ce vendredi l'Algérie contre les conséquences des restrictions commerciales qu'elle a imposées à l'Espagne, menaçant Alger de mesures de rétorsion si aucune solution n'est trouvée pour régler le contentieux. Jeudi, l'UE avait appelé les autorités algériennes à «revenir sur leur décision» de suspendre le traité de coopération avec l'Espagne et a jugé «extrêmement préoccupante» la situation ainsi créée par un «partenaire important» pour la stabilité régionale. «La décision de l'Algérie est extrêmement préoccupante», a estimé Nabila Massrali, la porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. «Nous appelons l'Algérie à revoir sa décision» et à la reprise du dialogue entre l'Espagne et l'Algérie «afin de surmonter les désaccords actuels», a-t-elle ajouté. L'Espagne a dit «regretter» la décision d'Alger. Tout en précisant jeudi «analyser» les conséquences des restrictions commerciales annoncées la veille par l'Algérie. Promettant dans ce cadre une réponse «constructive» et en se disant persuadé qu'Alger continuerait à honorer les contrats de livraison de gaz à l'Espagne. «Nous analysons actuellement les implications exactes de cette mesure et sa portée pratique, (...) tant au niveau national qu'au niveau européen», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, à la presse en marge d'une conférence. L'objectif de Madrid est de «donner une réponse adéquate, sereine, constructive, mais aussi ferme dans la défense des intérêts de l'Espagne et des intérêts des entreprises espagnoles», a poursuivi le chef de la diplomatie espagnole. Le souhait du gouvernement espagnol est «d'avoir les meilleures relations» possibles avec l'Algérie, a insisté M. Albares. La ministre espagnole de la Transition énergétique, Teresa Ribera, a relevé, pour sa part jeudi dernier, que «les relations commerciales existant entre la compagnie gazière (algérienne) Sonatrach et les compagnies espagnoles qui achètent du gaz» comprennent «des obligations contractuelles». «Je suis donc confiante dans le fait» que cette relation «continuera à fonctionner de la même manière, car dans le cas contraire, ce serait un autre type de problème plus complexe à résoudre, non pas par des voies diplomatiques, mais probablement» devant «des tribunaux», a-t-elle ajouté. L'approvisionnement de l'Espagne «fait l'objet de contrats à moyen terme» que «l'Algérie a toujours respectés», a abondé la ministre du Budget, María Jesús Montero, se disant confiante dans le fait qu'elle «continuera à le faire.»....................................................... -La réponse de la représentation algérienne auprès de l’Union européenne n’a pas tardé. L’Algérie n’a jamais violé ses engagements. Dans son communiqué, la représentation algérienne soutient que la suspension du traité d’amitié et de bon voisinage avec l’Espagne ne touche ni de manière directe ni indirecte “les engagements de l’Algérie” envers l’UE. « La mission de l’Algérie auprès de l’Union Européenne déplore la précipitation avec laquelle la Commission Européenne a réagi sans consultation préalable, ni vérification aucune, auprès du gouvernement algérien, à la suspension par l’Algérie d’un Traité politique bilatéral avec un partenaire européen, en l’occurrence l’Espagne, sans s’assurer que cette mesure n’affecte ni directement, ni indirectement ses engagements contenus dans l’Accord d’Association Algérie-Union Européenne », souligne la Mission dans un communiqué, rendu public ce vendredi 10 juin. Démentant l’arrêt des domiciliations bancaires, la mission algérienne soutient que “la prétendue mesure d’arrêt par le gouvernement des transactions courantes avec un partenaire européen, elle n’existe en fait que dans l’esprit de ceux qui la revendiquent et de ceux qui se sont empressés de la stigmatiser”. La Mission algérienne auprès de l’UE est revenue aussi sur les questionnements à propos de la poursuite de livraison du gaz naturel à l’Espagne après la suspension du Traité d’amitié de 2002. “En ce qui concerne les livraisons de gaz à l’Espagne, l’Algérie a déjà fait savoir par la voix la plus autorisée, celle de Monsieur le Président de la République, qu’elle continuera à honorer tous ses engagements pris dans ce contexte, à charge pour les entreprises commerciales concernées d’assumer l’ensemble de leurs engagements contractuels”, note encore dans le communiqué de la représentation algérienne à Bruxelles.