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Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journée du Jeudi 27/05/2022 |
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- Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a quitté ce vendredi l'Italie, à destination d'Alger, au terme d'une visite d'Etat de trois jours à l'invitation de son homologue italien, Sergio Mattarella.
Le Président Tebboune et la délégation qui l'accompagne ont été salués à leur départ à l'aéroport de Naples Capodichino par le président Mattarella.
Le président de la République s'était rendu vendredi matin en train, en compagnie de son homologue italien, de Rome à Naples (sud du pays) où il a été reçu à la Résidence présidentielle italienne Villa Rosebery.
Au balcon de la Villa Rosebery, avec vue sur le front de mer où est accosté le prestigieux navire Amerigo-Vespucci, le chef de l'Etat a assisté à une salve de 21 coups de canon tirée en son honneur.
Le Président Tebboune a visité en compagnie de son homologue italien le musée national de Naples "Capodimonte".
Un accueil solennel avait été réservé, jeudi, au Président Tebboune par son homologue italien au Palais du Quirinal, où les deux chefs d'Etat ont eu des entretiens en tête-à -tête qui ont été élargis aux délégations des deux pays.
Au Palais Chigi, siège de la présidence du Conseil des ministres italien, un accueil solennel a été réservé au chef de l'Etat et à la délégation qui l'accompagne.
Au terme des entretiens entre le président de la République et le président du Conseil des ministres italien, Mario Draghi, auxquels ont pris part les ministres des deux pays, plusieurs protocoles et mémorandums d'entente de coopération ont été signés.
Le Président Tebboune s'est également entretenu avec la présidente du Sénat de la République italienne, Maria Elisabetha Alberti Casellati et le président de la Chambre des députés, Roberto Fico.
Il a été honoré par le maire de Rome, Roberto Gualtieri, lors d'une rencontre de courtoisie tenue au siège de la mairie. Un présent a été offert au Président Tebboune par le maire de Rome consistant en une réplique de "la Louve Capitoline", symbole de la ville de Rome.
Le Président Tebboune a également assisté, en compagnie de son homologue italien, à une soirée musicale animée par le maestro algérien Salim Dada.
Au premier jour de sa visite en Italie, le président de la République avait rencontré des représentants de la communauté algérienne établie dans ce pays qui lui ont fait part de leurs préoccupations et propositions......................................................................
-Le Congrès espagnol a adopté une résolution jeudi réaffirmant la nécessité de conclure le processus de décolonisation du Sahara occidental, dans le respect scrupuleux de la légalité internationale et le cadre des résolutions de l'ONU, a indiqué un communiqué du Parlement.
Pour la deuxième fois en moins de deux mois, le Congrès espagnol a exprimé son rejet de la décision du Premier ministre, Pedro Sanchez, d'adhérer au pseudo plan d'"autonomie" du Makhzen sur le dossier du Sahara occidental.
Ainsi, le Parlement a rappelé qu'il restait sur la ligne historique de l'Espagne, insistant sur le processus de décolonisation du Sahara occidental dans le cadre des résolutions de l'ONU, souligne le communiqué.
Le texte exhorte le gouvernement à "réaffirmer la nécessité de conclure le processus de décolonisation du Sahara occidental, dans le respect scrupuleux de la légalité internationale, dans le cadre des résolutions de l'ONU".
Le 7 avril dernier, les parlementaires espagnols avaient rejeté le revirement de position de Madrid à la faveur du Maroc, et accusé le chef du gouvernement d'avoir abandonné une position historique de neutralité à l'égard du conflit.
Ils avaient approuvé une proposition non-législative soumise par trois blocs parlementaires dénonçant le changement de position "unilatéral et illégal" de Sanchez concernant le conflit au Sahara occidental. Une proposition qui appelle à une "correction" de cette position et à appuyer les résolutions des Nations unies devant permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination.
Au cours d'intenses débats sur le Sahara occidental, les groupes parlementaires avaient vivement dénoncé la position défendue par le Premier ministre Pedro Sanchez, la qualifiant de "trahison" du peuple sahraoui, et exigé qu'il transmette un message "clair" au roi du Maroc que "le seul cadre que l'Espagne puisse défendre est celui de la légalité internationale soutenant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination". |
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