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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Vendredi 19/03/2022

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-Vendredi 18 mars, Madrid et Rabat ont mis fin à près d'un an de brouille diplomatique majeure autour du territoire disputé du Sahara occidental, après un changement radical de la position de Madrid, selon Rabat. En effet, dans un communiqué, le Palais royal marocain a fait savoir que le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a indiqué que le plan marocain « d’autonomie » pour le Sahara est « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ». Le gouvernement espagnol ne reprend pas dans son communiqué ce message, mais souligne que cette "étape se déroulera dans le cadre d'une feuille de route claire et ambitieuse comme l'indiquent les communiqués du gouvernement du Maroc". "Aujourd'hui, nous entamons une nouvelle étape dans notre relation avec le Maroc basée sur le respect mutuel, le respect des accords, l'absence d'actions unilatérales et la transparence et la communication permanente", a écrit le gouvernement espagnol dans un communiqué. Madrid annonce par ailleurs qu'une visite de Pedro Sanchez au Maroc est programmée, et que le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, se rendra à Rabat"avant la fin du mois". Pour le Front Polisario, le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a « succombé à la pression et au chantage ».Le délégué du Polisario en Espagne, Abdullah Arabi, a estimé le gouvernement espagnol « essaye constamment de plaire au Maroc » depuis des années. Il souligne « l’hypocrisie » du gouvernement espagnol lorsqu’il parle de « défendre la légalité internationale ». Alors que l’Algérie n’a pas encore réagi officiellement, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a assuré que le ralliement de Madrid au Maroc ne causera pas de problèmes avec le gouvernement algérien. « C’est un partenaire stratégique, un ami fiable » a-t-il indiqué en relevant que l’Algérie couvre 29% des besoins de l’Espagne. »………………………………………………….. -L'Algérie a décidé le rappel de son ambassadeur à Madrid pour consultations, avec effet immédiat, suite aux déclarations des plus hautes autorités espagnoles constituant un "brusque revirement" de position concernant le dossier du Sahara occidental, indique samedi un communiqué du Ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger. "Très étonnées par les déclarations des plus hautes autorités espagnoles relatives au dossier du Sahara occidental, les autorités algériennes, surprises par ce brusque revirement de position de l'ex-puissance administrantedu Sahara occidental, ont décidé le rappel de leur ambassadeur à Madrid pour consultations avec effet immédiat", souligne le communiqué…………………………………… -Le ministère des affaires étrangères assure ce samedi dans un communiqué que tous les ressortissants algériens inscrits aux services consulaires de l'ambassade d'Algérie à Kiev ont traversé les frontières avec la Pologne. Au nombre de 1727, les membres de la communauté algérienne en Ukraine ont pu ainsi quitté ce pays à la date du 17 mars courant, précise la même source. S'agissant de la dépouille de l'étudiant algérien Mohamed Abdelmounaim Talbi tué à Kharkiv le 26 février dernier, le MAE regrette qu'elle n'a pu être rapatriée compte de la situation qui prévaut dans cette seconde plus grande ville en Ukraine après Kiev.................................................. --Face à la décision unilatérale et sans concertation de Pedro Sanchez le chef du gouvernement espagnol, la classe politique espagnole s'est indignée du revirement de la position du gouvernement de Pedro Sanchez sur le conflit au Sahara occidental, la qualifiant de "scandaleuse" et de "contraire" à la position historique de l'Espagne et au droit international. Dans ce sens, la deuxième vice-présidente du gouvernement espagnol, ministre du Travail et de l'Economie sociale, Yolanda Diaz, a déclaré qu'elle se démarquait totalement de la position de son supérieur, soulignant que "la position de l'Espagne vis-à-vis de ce dossier doit émaner d'un dialogue national, tout en tenant compte du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, garanti par le droit international". De son côté, la secrétaire générale du parti "Podemos" et ministre des Droits sociaux, Ione Belarra, a rejeté la décision du gouvernement espagnol, notant que "la résolution du conflit au Sahara occidental doit se faire sur la base d'une solution politique, juste, durable et acceptable par toutes les parties, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité qui consacrent le droit d'autodétermination du peuple sahraoui que l'Espagne doit respecter". La secrétaire aux Affaires internationales de "Podemos" et eurodéputée, Edoia Villanueva, s'est dit aussi contre la décision de Sanchez, affirmant que la "seule solution" pour le conflit au Sahara occidental est "l'application du droit international qui garantit aux Sahraouis la liberté de décider de leur destin". Dénonçant de son côté la décision du gouvernement de Sanchez, le "Parti populaire" en Espagne a demandé la "comparution" du Chef du gouvernement devant le Parlement. Allant dans le même sens, le parti de centre-droit Ciudadanos a exigé, lui aussi, la comparution de Sanchez et du ministre des Affaires étrangères devant les députés. Le chef du parti de gauche "Mas Pais", Inigo Errejon, a également critiqué le changement de position du gouvernement, soulignant que l'Espagne "ne doit en aucun cas être une proie au chantage de la monarchie marocaine". De son côté, un porte-parole du parti "EH Bildu" basque au Sénat, Gorka Eligabarita, a estimé, après avoir dénoncé la nouvelle décision du gouvernement, que "le moment est venu pour que Madrid reconnaisse le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination". Le président de "Mas Madrid", Pablo Gomez Perpinya, a considéré, quant à lui, que les déclarations de Sanchez sont en "violation flagrante" du droit international et des résolutions des Nations unies, soulignant que "ces déclarations nuisent gravement à la crédibilité de l'Espagne".