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Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journe du Dimanche 10/01/2022 |
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-L’Algérie a dit “suivre de très près” les derniers développements de la crise malienne, à la suite de l’annonce de sanctions contre le Mali par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et appelé toutes les parties à “la retenue”, indique ce lundi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.
“En sa double qualité de chef de file de la Médiation internationale et président du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, et à titre également de pays voisin partageant une longue frontière terrestre ainsi qu’une longue histoire de bon voisinage avec le Mali, l’Algérie suit de très près les derniers développements de la crise politico-sécuritaire en République du Mali, ainsi que le traitement qui lui est réservé par la Cedeao”, indique le ministère.
“Dans le respect des décisions pertinentes de l’OUA (Organisation de l’Unité africaine) et de l’UA (Union africaine) sur les changements anticonstitutionnels de gouvernements, l’Algérie n’a pas cessé d’appeler au retour à l’ordre constitutionnel au Mali et d’œuvrer, conformément aux responsabilités qui sont les siennes en vertu de l’Accord d’Alger et en étroite collaboration avec les partenaires internationaux, à la réunion des conditions nécessaires pour favoriser une transition en douceur vers le rétablissement durable de l’ordre constitutionnel dans ce pays frère”, poursuit le communiqué.
“Cet engagement traduit en effet la profonde conviction de l’Algérie que le processus de paix et de réconciliation et les efforts de restauration de l’ordre constitutionnel démocratique se soutiennent mutuellement et nécessitent le soutien de tous dans le cadre d’une démarche équilibrée”, souligne le ministère.
Dans ce cadre, et à l’occasion de ses interactions récentes avec les autorités maliennes, l’Algérie, tout en mettant en garde contre les conséquences politiques, sécuritaires et économiques que peut avoir toute transition longue telle que celle envisagée par la partie malienne, a plaidé pour un dialogue serein et réaliste avec la Cedeao en vue de parvenir à un plan de sortie de crise qui tienne compte des exigences internationales et des aspirations légitimes du peuple malien, ainsi que des facteurs endogènes liés aux dynamiques nationales maliennes”, ajoute-t-il……………….
-Près de trois Espagnols sur quatre considèrent que le Sahara occidental doit être un territoire "totalement libre" et "indépendant" du Maroc, selon les chiffres publiés par un site spécialisé dans les sondages en Espagne et en Europe.
Au total, 70,7% des participants au sondage sur un échantillon de plus de 120.000 personnes de différentes obédiences politiques estiment que le Sahara occidental "devrait être reconnu comme un territoire totalement libre indépendant", précise le site espagnol Electomania.
Selon le même sondage, 54,4% sur l’échantillon objet de Sondage estiment que l’Espagne doit soutenir les Sahraouis dans leur lutte et leur guerre contre l’occupant marocain.
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