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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Lundi 05/10/2021

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Dans un entretien accordé à France Inter et diffusé ce 05 octobre, Emmanuel Macron a prôné un « apaisement » dans des relations franco-algériennes tendues après ses récents propos repris par le journal Le Monde. « Mon souhait, c’est qu’il y ait un apaisement parce que je pense que c’est mieux de se parler, d’avancer. Il y a sans doute des désaccords mais la vie, c’est fait pour parler des désaccords et aussi les partager. Je pense que simplement nous avons trop de nos compatriotes, dont l’histoire est mêlée à l’Algérie pour faire comme si de rien n’était. Donc il y aura immanquablement d’autres tensions, mais je pense que mon devoir, c’est d’essayer de faire cheminer ce travail », a-t-il déclaré à France Inter. Pour le chef d’État français, la tension qui a suivit ses propos sur l’Algérie « est une crispation », « la réplique » de la situation du printemps 2020 lorsque l’Algérie avait rappelé son ambassadeur suite à un reportage réalisé par le même journaliste auteur de l’article du Monde. « J’ai le plus grand respect pour le peuple algérien et j’entretiens des relations vraiment cordiales avec le Président Tebboune », a-t-il ajouté. Le 4 octobre, la diplomatie française a regretté le fait que l’ambassadeur d’Algérie en France ait été rappelé « pour consultation. »La France est attachée aux relations profondes et anciennes entre nos deux pays et nos deux peuples. Elle s’emploie à les préserver et à les développer. Elle est convaincue de l’intérêt commun de nos deux pays à travailler ensemble dans tous les domaines », a-t-il été indiqué……………………………. Article de Brahim Takhrerbout, L’Expression, 5/10 : « Tout était présent, sauf l’innocence, à cette rencontre où sont conviés des enfants descendants des protagonistes de la guerre d’Algérie. On le sait maintenant. Les propos inacceptables, tenus par le président français jeudi 30 septembre- et rapportés en exclusivité par Le Monde, samedi 2 octobre, contre un «système politico-militaire» algérien «fatigué», ne sont ni un faux pas ni une sortie de piste, mais une opération de Com' cousue de toutes pièces. Le support médiatique, le nom du journaliste et la virulence du propos ont été soigneusement sélectionnés et ajustés de manière à toucher le coeur de la cible «Algérie». D'abord, le support médiatique, Le Monde. Un journal de référence en politique étrangère. C'était d'ailleurs la vocation que lui avait insufflée De Gaulle, à sa création, en décembre 1944. Le général a voulu, en effet, doter la France d'un «journal de prestige» tourné vers l'étranger et qui serait «l'officieux» de la République. C'est vers ce support que s'est tourné Macron. Dans son édition d'hier, le même journal nous livre un nouvel éclairage sur cette affaire, il affirme: «Loin d'être un dérapage accidentel, les déclarations du président français ont semblé minutieusement avoir été soupesées, avec l'intention évidente d'être relayées». Incroyable révélation. Et le même journal d'ajouter: «Le gouvernement algérien ne s'y est, d'ailleurs, pas trompé, qui, dénonçant des «propos irresponsables» et une «ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures», a aussitôt rappelé son ambassadeur à Paris et interdit le survol de son espace aérien aux avions militaires français participant à l'opération Barkhane, au Mali. Restait le choix du rédacteur. L'article paru dans l'édition du 4 octobre, en page 6, portait la signature de Mustapha Kessous. Il a été le seul journaliste à être convié à cette rencontre. Passons sur l'origine marocaine de notre confrère du quotidien Le Monde, on s'interrogera sur ce choix: pourquoi opter pour un journaliste plutôt spécialisé dans les grands événements sportifs. Kessous a écrit différents ouvrages sur les Jeux olympiques, le tour de France et la Coupe du monde de football. Le Monde manque-t-il de journalistes spécialisés dans la chose politique, voire même diplomatique pour confier «le job» à un «sportif»? Mais il y a un détail important: Mustapha Kessous a été le réalisateur du fameux documentaire sur le Hirak Algérie mon amour diffusé sur France 5 et LCI le 26 mai 2020. Le documentaire en question a été à l'origine d'une brouille diplomatique et l'Algérie a décidé, le 27 mai 2020, de rappeler «immédiatement» pour consultations son ambassadeur en France. C'est donc un «spécialiste» de la brouille diplomatique» entre Alger et Paris que l'Elysée a convié à cette rencontre avec des enfants descendants des protagonistes de la guerre d'Algérie où tout était présent? sauf l'innocence... »