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Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journée du Vendredi 02/10/2021 |
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-www.algerie1.com : L'Algérie a rappelé ce samedi son ambassadeur à Paris pour consultations, selon l'agence APS qui précise qu' un communiqué , sur le sujet , sera rendu public par la présidence de la République.
Cette convocation fait suite aux propos tenus jeudi par le président Emmanuel Macron et rapportée par le journal le monde dans laquelle il évoque la question de la suspension des visas , expliquant que ce sont "les milieux dirigeants" qui seront ciblés et non les étudiants et les acteurs économiques.
Le président Macron , tout en disant avoir un "bon dialogue avec le président Tebboune" fait savoir qu'il est l'otage "d'un régime militaro -politique fatigué" et mis "à mal par le Hirak"……………………………………………………………………….
- L'Algérie a exprimé samedi son rejet "catégorique de l'ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures" à la suite des propos non démentis que plusieurs sources françaises ont attribué nommément au Président de la République française, indique la Présidence de la République dans un communiqué.
"A la suite des propos non démentis que plusieurs sources françaises ont attribué nommément au Président de la République française, l'Algérie exprime son rejet catégorique de l'ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures que constituent lesdits propos", précise la même source.
"Les propos en question portent une atteinte intolérable à la mémoire des 5.630.000 valeureux martyrs qui ont sacrifié leurs vies dans leur résistance héroïque à l'invasion coloniale française ainsi que dans la Glorieuse Révolution de libération nationale", ajoute la Présidence de la République, estimant que "les crimes de la France coloniale en Algérie sont innombrables et répondent aux définitions les plus exigeantes du génocide contre l'humanité. Ces crimes qui ne sont pas prescriptibles, ne sauraient faire l'objet d'une manipulation des faits et d'interprétations atténuantes".
Pour la Présidence de la République, "la propension des nostalgiques de l'Algérie française et des milieux qui se résignent difficilement à l'indépendance pleine que les Algériens ont gagnée de haute lutte, s'exprime à travers de vaines tentatives d'occulter les exactions, massacres, enfûmades, destructions de villages, des centaines de +Oradour-Sur-Glane+, éradications de tribus de résistants, qui sont des génocides en séries que les acrobaties conceptuelles et les raccourcis politiques ne parviendront jamais à occulter".
"Pour leur part, les appréciations superficielles, approximatives et tendancieuses énoncées en ce qui concerne l'édification de l'Etat national algérien ainsi que sur l'affirmation de l'identité nationale relèvent d'une conception hégémonique éculée des relations entre Etats et ne sauraient, en aucune façon, être compatibles avec le ferme attachement de l'Algérie à l'égalité souveraine des Etats", souligne-t-on dans le communiqué.
"Cette malencontreuse intervention qui heurte fondamentalement les principes devant présider à une éventuelle coopération algéro-française en matière de mémoire, a l'incorrigible défaut de tendre vers la promotion d'une version apologique du colonialisme au détriment de la vision établie par I'Histoire de la légitimité de luttes de la libération nationale, alors que rien ni personne ne peut absoudre les puissances coloniales de leurs crimes, y compris les massacres du 17 octobre à Paris dont l'Algérie et sa communauté établie en France s'apprêtent à commémorer dans la dignité", ajoute la même source.
"Face à la situation particulièrement inadmissible engendrée par ces propos irresponsables, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décidé le rappel immédiat en consultations de l'ambassadeur d'Algérie auprès de la République française", conclut le communiqué. ………………………………………………..
-Les déclarations du président français Emmanuel Macron sur l’Algérie, l’Histoire et « la nation algérienne » suscitent une vive réaction d’Abderrazak Makri, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP).
« Le discours de Macron est une déclaration de guerre à l’Algérie, pays et peuple. Un président ignorant de l’histoire, et arrogant, insulte le président algérien, entre dans une confrontation sans précédent avec l’ensemble du système politique, et traite l’Algérie comme s’il s’agissait d’un pays non souverain », souligne Abderrazak Makri sur son compte Facebook.
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