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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Dimanche 27/09/2021

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-La France va durcir les conditions d'octroi des visas à l'égard du Maroc, de l'Algérie (de 50%) et de la Tunisie (de 30%) face au refus de « ces pays de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas et ne pouvons pas garder en France », a annoncé mardi le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal. Intervenant sur les ondes de la radio française Europe 1, Gabriel Attal confirme la baisse du nombre de visas délivrés aux Algériens, Marocains et Tunisiens en réponse aux obstructions des autorités de ces pays dans les procédures d'expulsions : "On met cette menace à exécution C'est une décision drastique, c'est une décision inédite, mais c'est une décision rendue nécessaire par le fait que ces pays n'acceptent pas de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas et ne pouvons pas garder en France", a t-il justifié.L'attitude de ces pays "freine l'efficacité des reconduites effectives" à la frontières une fois les obligations de quitter le territoire français délivrés, " poursuit le porte parole du Gouvernement français. Sur les 6 premiers mois de l’année 2020, environ 63.000 visas ont été délivrés, pour 96.000 demandes, soit un taux de délivrance de 65%. Un chiffre qui a augmenté sur les 6 premiers mois de l’année 2021 pendant lesquels plus de deux demandes de visas sur trois émanant de l’Algérie ont été satisfaites par la France. Emmanuel Macron a donc demandé aux services consulaires du Quai d’Orsay de délivrer pour les 6 prochains mois, 31.500 visas maximum, soit une division par deux. L’année 2019 avait d’ailleurs atteint des records avec 275. 000 visas accordés à l’Algérie. La France a donc choisi d’appliquer une mesure de rétorsion rendue possible par le code communautaire de Schengen. Le refus des pays du Maghreb de reprendre leurs ressortissants en situation irrégulière ne semble être qu’un prétexte. Cette décision drastique permet à Macron de corriger son bilan migratoire. un sujet sensible pour les Présidentielles française de 2022. Macron, à qui le temps fait défaut sur ce dossier a décidé de durcir drastiquement les conditions d’octroi des visas pour les Maghrébins. Pour les six premiers mois de l’année 2021, la France a émis 7731 décisions de quitter le territoire français. Les autorités algériens, n’ont pour leur part, délivré que 31 laissez-passer consulaire. Seules 22 expulsions ont été réellement effectuées soit un taux de 0,2%. Pour la même période, ils ont été 11 815 Algériens à demander des visas pour la France, 8726 demandes ont été acceptées, soit un taux de 74%. Avant la pandémie du Covid et la fermeture des frontières, sur 504.173 visas demandés par les Algériens, 274 555 ont été délivrés soit un taux de 54%................................................................................................ --L'Algérie, par la voix de son chef de la diplomatie Ramtane Lamamra, a réaffirmé lundi à New York son soutien au droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, appelant à l'organisation d’un référendum libre et équitable au Sahara Occidental occupé. "Avec la même détermination, l’Algérie réaffirme son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et appelle l’ONU à assumer ses responsabilités juridiques envers le peuple sahraoui et à garantir ses droits inaliénables", a déclaré le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger devant l'Assemblée générale de l'ONU. "L’organisation d’un référendum libre et équitable pour permettre à ce vaillant peuple de déterminer son destin et décider son avenir politique, ne peut demeurer à jamais l'otage de l’intransigeance d’un Etat occupant qui a failli à plusieurs reprises à ses obligations internationales, en particulier celles découlant du Plan de règlement élaboré par l’Organisation des Nations Unies en partenariat avec l’Organisation de l’unité africaine de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale", affirme le ministre. Et rappelle que " le droit et la légalité internationale se sont exprimés sur cette question à travers les résolutions du Conseil de sécurité, ainsi que l'avis juridique consultatif rendu par la Cour internationale de Justice il y a quatre décennies, pour témoigner de la vraie nature du conflit au Sahara occidental, en ce qu’il est une question de décolonisation qui ne peut trouver de solution qu'à travers l'application du principe de l’autodétermination". Avant d'ajouter que "l'Algérie, pays voisin et observateur du processus politique, œuvre, sur la base de ce principe, à être une source de paix, de sécurité et de stabilité pour son voisinage, considérant que le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est inaliénable, non négociable, et imprescriptible". A ce titre Lamamra réaffirme, l'appui de l'Algérie à "la décision du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine de lancer des négociations directes entre le Royaume du Maroc et la République arabe sahraouie démocratique, deux pays membres de l’Union africaine".