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Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journe du Dimanche 14/06/2021 |
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-Le Congrès américain a bloqué l'ouverture d'un consulat des Etats-Unis à Dakhla occupée et une opération de vente de drones armés au Maroc, deux promesses clés faites au Royaume par l'ex-président, Donald Trump, selon le quotidien espagnol « Lavanguardia ».
Le journal révèle que la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, bloque depuis plusieurs mois deux promesses clés contenues dans l'accord portant la reconnaissance unilatérale de Trump de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental en échange de la normalisation des relations entre le régime marocain et l'entité sioniste.
Il s'agit de l'ouverture d'un consulat américain à Dakhla, ville sahraouie occupée, et la vente de drones armés MQ-9B au royaume, selon des sources au Congrès citées par Lavanguardia…………………………………………………………………
- L'ambassadeur d'Algérie aux Nations unies, Sofiane Mimouni a appelé ce lundi à la nomination rapide d'un nouvel envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara occidental, déplorant la "procrastination unilatérale" et les "obstacles dressés sciemment" face à l'organisation du référendum d'autodétermination dans les territoires occupés.
"La reprise des pourparlers directs et substantiels entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario est la voie évidente pour parvenir à une solution juste et durable. Dans cet esprit, nous exhortons le Secrétaire général à nommer rapidement un nouvel envoyé personnel dans l'espoir qu'il contribuera à relancer le dialogue entre les deux parties", a indiqué M. Mimouni qui s'exprimait à l'occasion de la session annuelle du Comité spéciale de la décolonisation, dit Comité des 24....................................................................
--Réunis lundi 14 juin 2021 à Bruxelles, les dirigeants de l’OTAN ont déclaré que leur politique de défense collective pourrait être revue pour inclure les attaques dans l’espace et le cyberespace. Une manière de mettre en garde la Chine et la Russie, qui opèrent dans les deux domaines.
Dans une déclaration lors du sommet annuel de l’organisation, les dirigeants ont indiqué qu’ils “considéraient que les attaques vers, depuis ou dans l’espace” pourraient être un défi qui menace “la prospérité, la sécurité et la stabilité nationale et Euro-Atlantique, et pourrait être aussi préjudiciable aux sociétés modernes qu’une attaque conventionnelle”. En effet, l’espace est une des préoccupations majeures des Alliés. Récemment, dans le cadre du projet Artemis, huit pays ont signé un traité pour garantir la paix dans l’espace. Or, la Russie et la Chine ne faisaient pas partie des signataires, et ont même décidé de se rapprocher en tournant le dos aux initiatives occidentales.
L’OTAN, qui a mentionné plusieurs fois la Russie et la Chine dans sa déclaration, a affirmé que “de telles attaques [dans l'espace] pourraient conduire à l’invocation de l’article 5 [la clause de défense collective]. Une décision quant au moment où de telles attaques conduiraient au recours à l’article 5 sera prise par le Conseil de l’Atlantique Nord au cas par cas”. L’organisation veut coûte que coûte protéger ses satellites. Pour cause, sur 2000 d’entre eux en orbite autour de la Terre, plus de la moitié est exploitée par des pays membres de l’OTAN. L’année dernière, certains d’entre eux avaient étrangement été suivis par des satellites russes.
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