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Relations internationales (et Activités diplomatiques)
Journée du Mardi 12/05/2021 |
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-L'armée israélienne a indiqué mercredi matin avoir mené une nouvelle série de frappes sur la bande de Ghaza, détruisant le siège de la police.
Les forces de l'armée sioniste ont indiqué avoir "achevé une série de raids, frappant des maisons qui appartenaient à des membres de haut rang" du Hamas.
Hamas a de son côté indiqué que ces frappes successives avaient détruit le quartier général de la police.
A noter que les frappes de l'aviation de l'entité sioniste sur l'enclave ont fait au moins 35 morts, dont 12 enfants, selon le dernier bilan du ministère de la Santé palestinien à Ghaza.
Par ailleurs, plus de 1.000 roquettes ont été tirées par la résistance palestinienne à partir de la bande de Ghaza contre les villes israéliennes depuis lundi soir, toujours selon l'armée du régime sioniste. ...........................................................................................
-Les Etats-Unis se sont, à nouveau mercredi, opposés à l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une déclaration conjointe sur les derniers développements survenus dans la situation en Palestine marqués par les frappes meurtrières de l'armée israélienne.
Selon plusieurs sources, 14 des 15 membres du Conseil de sécurité étaient en faveur d'un texte visant à faire baisser la tension, proposé par la Tunisie, la Norvège et la Chine.
"Les Etats-Unis sont activement engagés en coulisses sur un plan diplomatique avec toutes les parties et dans la région en faveur d'une désescalade. Actuellement, une déclaration du Conseil serait contre-productive", a indiqué, en réclamant aussi l'anonymat, une source au fait des discussions.
A Washington, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a annoncé simultanément l'envoi d'un émissaire au Proche-Orient pour exhorter Israéliens et Palestiniens à la "désescalade".
Signe de leur frustration, quatre membres européens du Conseil de sécurité- Norvège, Estonie, France et Irlande - ont tenu mercredi à publier un communiqué.
"Nous condamnons les tirs de roquettes à partir de Gaza sur des populations civiles en Israël par le Hamas et d'autres groupes militants, qui sont totalement inacceptables et doivent s'arrêter immédiatement", indique leur communiqué.
"Le grand nombre de victimes civiles, dont des enfants, dues à des frappes aériennes israéliennes à Gaza et les morts israéliennes causées par des roquettes lancées de Gaza sont à la fois inquiétants et inacceptables", ont ajouté les Européens.
"Nous appelons Israël à cesser les activités de colonisation, de démolition et d'expulsions (de Palestiniens), y compris à Jérusalem-Est", affirme aussi leur communiqué, en allusion à l'un des vecteurs à l'origine du nouveau conflit.
Interrogé sur l'incapacité à s'exprimer sur les affrontements israélo-palestiniens de l'instance chargée de la paix dans le monde -singulière sur la scène internationale depuis ce week-end -, le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, a espéré un revirement prochain.
"Nous espérons que les membres du Conseil trouveront, auront la capacité de publier une déclaration", a-t-il dit.
"Toute situation internationale bénéficiera toujours d'une voix forte et unifiée du Conseil de sécurité".
Lors de la visioconférence du Conseil de sécurité, l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient, Tor Wennesland, a souligné que "la situation s'était détériorée depuis lundi", et a mis en garde contre "une spirale de violences", a rapporté une source diplomatique.
Lors de la première réunion d'urgence lundi du Conseil de sécurité, les Etats-Unis avaient déjà refusé l'adoption d'un texte conjoint proposé par la Tunisie, la Norvège et la Chine, appelant les deux parties à s'abstenir de toute provocation.
Les affrontements meurtriers entre les groupes armés de la bande de Gaza et l'Etat hébreu n'ont donné mercredi aucun signe d'apaisement, l’agression israélienne devenant de plus en plus sauvage et détruisant, à coups de missiles tirés des bombardiers, des immeubles de civils et causant des morts par dizaines devant une communauté internationale muette et des gouvernements arabes incapables d’élever la moindre voix.
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