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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Lundi 30/03/2021

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-Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken a affirmé, lundi soir, le soutien des Etats-Unis aux négociations politiques entre le Maroc et le Front Polisario portant sur le territoire du Sahara occidental. Dans le communiqué publié par le bureau du secrétaire d'État américain, au terme d'une réunion en vidéoconférence entre Blinken et le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, Blinken a assuré Guterres du soutien américain aux négociations politiques entre le Maroc et le Front Polisario, et l'a exhorté à accélérer la nomination d'un nouvel envoyé spécial au Sahara occidental. Pour rappel, en mai 2019, l'ONU avait annoncé la démission de son envoyé spécial au Sahara occidental, l'ancien président allemand Horst Kohler, pour des raisons de santé. Et le poste est resté vacant depuis. Le 10 décembre 2020, l'ancien président américain Donald Trump avait décidé de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, et le département d'État américain s'était engagé à l'époque à ouvrir un consulat dans la ville de Dakhla. A travers cette sortie médiatique de son secrétaire d'Etat, la nouvelle administration américaine dirigée par Joe Biden semble plus que jamais avoir pris la décision d'enterrer définitivement la décision de l'ancien président Donald Trump………………………………………………………………………………………………………………………… -Le Commissaire européen chargé du voisinage et de l'élargissement, Oliver Varhelyi, a affirmé que l'Union européenne ne finance pas les entreprises européennes opérant dans les zones occupées du Sahara occidental, et soutient les efforts des Nations Unies pour résoudre pacifiquement le conflit. "Le mécanisme européen de voisinage ne fournit aucun financement aux entreprises basées en Europe ou à leurs filiales, ni ne finance aucune opération dans les territoires du Sahara occidental", a déclaré M. Vahelyi dans sa réponse à une question, sur le dossier soulevée par la parlementaire européenne, Sandra Barbara. Mme Barbara avait rappelé l'UE du rapport publié par le "Centre d'études et de documentation franco-sahraoui, Ahmed Baba Miske" à la fin de l'année 2020, révélant la réglementation des entreprises européennes opérant dans les zones occupées du Sahara occidental en violation du droit international et européen. Dans ce contexte, le Commissaire, qui a répondu à la question au nom de la Commission de l'Union européenne, a affirmé que cette dernière "est au courant" du rapport publié, mais a nié que l'une de ces entreprises ait reçu un financement européen................................................................................................................. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a eu, mardi, un entretien téléphonique avec son frère, le président de la République du Niger, M. Mohamed Bazoum, au cours duquel ils ont évoqué le niveau "exceptionnel" des relations qui lient les deux pays et les moyens de les promouvoir, selon un communiqué de la Présidence de la République. "Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a eu un entretien téléphonique avec son frère le président de la République du Niger, M. Mohamed Bazoum", indique le communiqué. Lors de l'entretien, les deux présidents "se sont félicités du niveau exceptionnel des relations qui lient l'Algérie et le Niger, examiné les moyens de les promouvoir et échangé les vues sur les principales questions d'intérêt commun", précise la même source……………………………………. A cette occasion, le président de la République a réitéré "ses vœux au Président Mohamed Bazoum pour la confiance placée en lui par le peuple du Niger frère", conclut le document…………………………………………………….. -Une attaque armée a visé le palais présidentiel dans la nuit de mardi à mercredi à Niamey, au Niger. La chaine de télévision française évoque une tentative de coup d’état, à la veille de la prise de fonctions par le président élu, Mohamed Bazoum. « La situation est « revenue sous contrôle », fait-on savoir. Des tirs nourris ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi dans le secteur de la présidence à Niamey. Il s’agit d’une attaque qui visait le palais présidentiel dans le cadre d’une tentative de coup d’État contre le président élu, Mohamed Bazoum, qui doit prendre ses fonctions le 2 avril. « À mesure que les informations nous parviennent, il y a eu une attaque contre le palais présidentiel et une tentative de coup d’État, a priori par une faction de l’armée », indique Cyril Payen, envoyé spécial de France 24 dans la capitale nigérienne. Et d’ajouter : « Des tirs à l’arme lourde ont été entendus pendant une demi-heure dans le quartier du palais. La garde présidentielle a repoussé cette attaque et la situation semble être revenue sous contrôle. »………………………… Selon le journal en ligne « des tirs à l’arme lourde ont retenti vers 3 h du matin vers la présidence et les autres quartiers du centre-ville », mais « la situation est redevenue calme aux environs de 4 h ». Aucune source officielle n’a encore confirmé la tentative de coup d'Etat..............................................................................................;;;; -L'ambassadeur de l'Algérie à Paris, Mohamed-Antar Daoud, a indiqué que l'Algérie et la France sont appelées à connaître des "lendemains meilleurs grâce à la volonté politique affichée par les deux chefs d'Etat". "Je pense honnêtement que l'Algérie et la France sont appelées à connaître des lendemains meilleurs grâce à la volonté politique affichée par les deux chefs d'Etat. Cependant, il y a en dessous des lobbies qui freinent cette coopération et ne souhaitent pas voir une entente cordiale entre l'Algérie et la France. Ce sont des lobbies organisés, financés par certains milieux que nous connaissons fort bien. Ils n'ont pas intérêt dans un rapprochement entre Alger et Paris. Ils connaissent parfaitement le poids de l'Algérie et de sa diaspora en France, qui englobe la quasi-totalité des secteurs d'activités. On a beau avoir la même religion, appartenir à la même région mais pas forcément les mêmes intérêts", a souligné M. Daoud dans un entretien accordé mardi au quotidien l'Expression. "Les gestes de rapprochement se sont multipliés entre l'Algérie et la France depuis l'élection de Abdelmadjid Tebboune le 12 décembre 2019. La volonté politique affichée par les deux présidents, MM. Tebboune et Macron, est une opportunité inespérée pour évoluer sur un terrain constructif et de manière apaisée", a-t-il ajouté dans le même contexte. "Le couple Algérie-France a bien le droit, après 59 ans, d'en finir avec les malentendus et de baliser la voie à un avenir serein dans l'intérêt de nos deux peuples. Nous n'avons pas le droit de tourner le dos aux interpellations de l'heure. Moi, je dis +assumons-nous+. Et cela, quels que soient les obstacles qui peuvent s'ériger sur cette voie", a-t-il dit, relevant que "dans les relations entre Etats, à un moment ou à un autre de la phase de leur développement, peuvent survenir des malentendus, parfois, d'appréciation, mais qui peuvent être comparés à des scories, lorsqu'on les prend à bras-le-corps". Il a, à ce propos, rappelé que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en a "clairement dressé le constat, lorsqu'il a déclaré qu'il fallait désormais donner la priorité aux attentes des peuples algérien et français sans rien renier de notre passé commun", soulignant que l'Algérie et la France possèdent chacune de "formidables atouts" à faire valoir dans tous les domaines, que ce soit en matière d'échanges économiques, de coopération, de partenariat, et d'entraide pour le maintien de la paix et de la stabilité dans la région. A.Daoud a ajouté qu'entre les deux pays "de nouvelles opportunités s'offrent", estimant que "la sagesse recommande de les saisir toutes parce que les enjeux sont importants". Concernant la délégation française conduite par le Premier ministre Jean Castex, attendue le 11 avril prochain à Alger dans le cadre de la 5ème session du Comité interministériel de haut niveau (Cihn), l'ambassadeur algérien a indiqué que cette rencontre "permettra la signature de quelques accords algéro-français, ainsi que des contacts susceptibles de sortir certains dossiers de l'impasse". Interrogé sur les questions mémorielles entre l'Algérie et la France, M. Daoud a affirmé que "les relations entre nos deux pays ont connu une nouvelle dynamique grâce à la volonté affichée par les deux présidents", rappelant que ces questions mémorielles "visent la restitution des restes mortuaires, les archives, l'indemnisation des victimes algériennes des essais nucléaires, les anciens sites d'essais nucléaires français au Sahara et la question des disparus". Selon lui, ces dossiers "ont connu des développements au cours de l'année 2020, à la faveur de la demande officielle formulée par l'Algérie, concernant le rapatriement des restes mortuaires et la restitution des archives (...)". En réponse à une question sur l'opération de récupération des biens algériens en France, l'ambassadeur algérien a indiqué qu'il a remis "il y a quelques jours" au président de la République un dossier sur la situation de tous les biens immobiliers de l'Algérie en France et que "l'ambassade a lancé une opération qui a permis de récupérer des châteaux, des bâtisses et autres grands domaines".