Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Relations internationales (et Activités diplomatiques)

Journée du Lundi 09/03/2021

<< novembre 2024 >>
sam dim lun mar mer jeu ven
26 27 28 29 30 31 1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30 1 2 3 4 5 6



-Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a pris part mardi à une "importante" réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA) au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, indique un communiqué de la Présidence de la République. Deux points ont été examinés lors de cette réunion, précise la même source, "le premier ayant trait aux changements climatiques et à leurs impacts sur la paix et la sécurité en Afrique, le deuxième à la question du Sahara occidental à la lumière des développements et des dangereux dépassements enregistrés récemment dans les territoires sahraouis occupés"…………………………………………. -L’ex-président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva peut désormais affronter Jair Bolsonaro à la présidentielle de 2022, après qu’un juge de la Cour suprême a annulé mardi 8 mars toutes ses condamnations pour corruption et l’a rétabli dans ses droits politiques. Cette décision a fait l’effet d’une bombe, propulsant de nouveau l’icône de la gauche brésilienne dans l’arène politique, dans un Brésil plus polarisé que jamais après deux ans de mandat du président d’extrême droite Jair Bolsonaro. Le juge Edson Fachin a estimé que le tribunal de Curitiba, ville du Sud, qui avait condamné Lula dans quatre procès n’était « pas compétent » pour juger ces affaires. Celles-ci seront à présent jugées par un tribunal fédéral de Brasilia. En attendant, l’ex-président (2003-2010) recouvre ses droits politiques et peut briguer un troisième mandat. Le procureur général brésilien dispose toutefois d’un droit de recours devant la Cour suprême réunie en séance plénière.......................................................................... -Dans son allocution, mardi lors de la réunion, en visioconférence, du Conseil de paix et de sécurité de l'UA au niveau des chefs d’État et de gouvernement, le Président Tebboune a affirmé que le «processus politique pour le règlement de la question sahraouie sous les auspices de l'ONU fait face à un blocage sans précédent inexpliqué, au vu des impacts graves de la reprise de la lutte armée». Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a appelé, mardi, la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) et le Royaume du Maroc à s'engager dans des pourparlers «directs et sérieux», sous l'égide de l'Union africaine (UA) et de l'ONU, affirmant que ce conflit ne saurait être réglé sans un processus politique qui se réfère aux principes fondateurs de l'Organisation continentale. Dans son allocution, lors de la réunion, en visioconférence, du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA au niveau des chefs d’État et de gouvernement, le Président Tebboune a déclaré : «L'occasion nous est donnée aujourd'hui d'examiner la situation grave au Sahara occidental, avec l'espoir de voir nos délibérations aboutir à des mesures concrètes et efficaces pour cristalliser une solution durable à ce conflit, qui n'a que trop duré, mais qui ne saurait avoir de délais de prescription.» …………………………………………………………………. Pour le président de la République, «l'absence de prise en charge de la tragédie du peuple sahraoui, qui en a assez des atermoiements de l'ONU dans l'organisation d'un référendum, convenu depuis 30 ans, mais aussi le blocage sans précédent du processus politique ont extrêmement exacerbé la situation». «Face à ces développements dangereux, notre organisation continentale, qui avait eu un rôle historique dans l'élaboration et l'adoption du plan de règlement onusien, ne peut rester silencieuse ou mise à l'écart. Il est inconcevable d'entendre, après le déclenchement d'une guerre entre deux États membres de notre Organisation, des voix, çà et là, tentant d'avancer des (arguments) fallacieux pour la justifier», a-t-il souligné. «S'agissant de la non-soumission de ce dossier à l'UA sous prétexte que la question est inscrite à l'agenda de l'ONU», M. Tebboune a rappelé que «toutes les questions africaines abordées par notre Organisation sont inscrites, en même temps, auprès de l'ONU, en tête desquelles la question libyenne». «…………………………………………………………………Rappelant que la RASD et le Maroc sont membres de l'UA, le président de la République «a invité les deux États à s'engager dans des pourparlers directs et sérieux, sous l'égide de l'UA et de l'ONU, pour parvenir à un nouvel accord de cessez-le-feu, et réunir les conditions nécessaires, pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination». En conclusion, le Président Tebboune a formé le vœu sincère de voir les parties au conflit «prôner le dialogue et faire preuve de sagesse pour la relance du processus de règlement du conflit qui a trop duré, en garantissant au peuple sahraoui le droit à une vie décente dans le cadre de la liberté, de la sécurité et de la stabilité, et partant concourir à la réalisation des aspirations de l'ensemble de nos peuples au progrès, à l'unité et à l'intégration». «Il s'agit là des idéaux pour lesquels les pères fondateurs de notre organisation continentale ont milité et auxquels nous demeurons attachés», a-t-il conclu.