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Relations internationales (et Activités diplomatiques)

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  • 01-10-2024
    -L'armée sioniste a entamé dans la nuit de lundi à mardi des raids terrestres au Liban, ciblant des villages du sud du pays, rapportent des agences de presse qui indiquent que l'entité sioniste a également bombardé la capitale syrienne Damas, tuant plusieurs personnes dont une journaliste. Cette incursion d'envergure des forces sionistes terrestres est soutenue par des attaques aériennes contre plusieurs villages du sud-Liban, précisent les mêmes sources. Selon l'agence Sana, des attaques aériennes ont été menées par l'aviation sioniste qui a visé la région de Damas dans la nuit de lundi à mardi. La télévision syrienne a de son côté rapporté qu'une journaliste avait été tuée lors de ces attaques de l'armée sioniste contre la capitale syrienne, menées en même temps que le début de ses attaques terrestres au sud Liban. Lundi en fin de journée, Washington avait indiqué que l'entité sioniste se préparait à entrer au Liban pour des ''opérations terrestres limitées'', après plusieurs jours de violents et intenses bombardements des villages du sud Liban et des quartiers de Beyrouth, qui ont fait des centaines de martyrs et de blessés et des milliers de réfugiés. L'entité sioniste visait le mouvement de la résistance libanaise, le Hezbollah, dont le leader et plusieurs hauts responsables sont tombés en martyr durant de violents bombardements de quartiers de Beyrouth et du sud Liban, rappelle t-on. ................................ - Des dizaines de missiles ont été tirés, hier, d’Iran sur l’entité sioniste qui a connu «des dizaines de détonations» dès la nuit tombée. Le hezbollah salue une «attaque héroïque», et a mobilisé à son tour des batteries de lancement pour cibler la capitale de l’entité sioniste. Plusieurs capitales occidentales ont immédiatement réagi en « sommant l’Iran d’arrêter l’offensive ». L’armée sioniste a reconnu dans un communiqué une salve de près de 180 projectiles. Dans la journée, de hauts responsables américains avaient averti contre une attaque « imminente » de Téhéran, dans un contexte de tension exacerbée. La télévision iranienne a indiqué pour sa part que les salves de missiles lancés hier, ne représentent que « la première vague de l’offensive » Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres s’était inquiété quelques heures auparavant de la multiplication des prémisses d’une « guerre total ». « Je condamne l’élargissement du conflit au Moyen-Orient», a-t-il déclaré dans un communiqué diffusée après le déclenchement des attaques. «Cela doit cesser. Il nous faut absolument un cessez-le-feu», a ajouté M. Guterres déplorant l’engrenage de «l’escalade après escalade».............................................. - Le Représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, s'est interrogé mardi sur les raisons qui empêchent le Maroc d'organiser une consultation populaire au Sahara occidental sur son prétendu plan d'autonomie, si celui-ci était "si intéressant", s'étonnant également du fait que le Makhzen a toujours refusé de tenir le référendum d'autodétermination dans les territoires sahraouis. "Le Maroc utilise toutes sortes de manœuvres pour reporter cette consultation (référendum d'autodétermination du peuple sahraoui) y compris le fameux projet d'autonomie (...) ce projet s'il était si intéressant, pourquoi (le Maroc) ne le propose-t-il pas à la consultation (...) Avez-vous peur de l'appel de la liberté pour le peuple sahraoui?", s'est demandé M. Bendjama lors de son intervention dans le cadre d'un droit de réponse à l’issue du débat général de la 79ème session de l’Assemblée générale de l’ONU. Répondant à des accusations concernant une prétendue ingérence de l'Algérie, il a rappelé que depuis son indépendance, l'Algérie a toujours défendu le droit inaliénable des peuples opprimés à l'autodétermination, s'interrogeant sur le fait que le représentant marocain ait cité l'Algérie vingt fois en dix minutes lors de son intervention liée à la question sahraouie. "Si ce territoire du Sahara occidental est de manière si immuable la propriété du Maroc, pourquoi la Cour internationale de justice ne le reconnaît pas et pourquoi le Maroc a accepté de le dépecer, de le partager avec la République voisine de Mauritanie (...) Pourquoi a-t-on peur de la démocratie, pourquoi a-t-on peur du référendum, de la consultation libre et franche de la population du Sahara occidental? ", s'est-il encore interrogé. "La MINURSO (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) est au Sahara occidental, et attend qu'on l'autorise à organiser ce référendum pour le bien de toute la région", a-t-il soutenu. Il a signalé, en outre, que les Nations unies, à travers l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité, ont "bien entamé l’ouvrage de la décolonisation en créant la MINURSO, une œuvre qui demeure bloquée par le Maroc". A. Bendjama a rappelé, par ailleurs, la position de l'Algérie en faveur d'un "processus politique dans le cadre d'une négociation entre le représentant légitime du peuple sahraoui (le Polisario) et la puissance occupante, le Maroc (...) s'ils arrivent à un accord politique dans le cadre du droit inaliénable à l'autodétermination, l'Algérie ne pourra que s'en féliciter". "Je voudrais rappeler que le droit du peuple du Sahara occidental à l'autodétermination est solidement ancré dans le droit international et dans les résolutions des Nations unies et du Conseil de sécurité et l'Algérie, avec son héritage historique et ses valeurs et principes fondamentaux, se tiendra inébranlablement aux côtés des opprimés, des peuples sous occupation coloniale, à l'instar du peuple du Sahara occidental et c'est avec cette détermination inaltérable et cette conviction profonde que nous poursuivrons notre soutien indéfectible au peuple du Sahara occidental pour qu'il accède pleinement à son droit à l'autodétermination", a-t-il conclu.