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Justice (et Droit)

Journée du Mercredi 03/07/2025

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-Ce jeudi 3 juillet, le tribunal de Dar El Beïda à Alger a prononcé son verdict dans le procès de l’historien Mohamed Lamine Belghit, figure universitaire dont les propos controversés sur l’identité nationale ont secoué l’opinion publique ces dernières semaines. Condamné à cinq ans de prison ferme et à une amende de 500.000 dinars, Belghit avait nié, lors d’une interview télévisée, la dimension amazighe de l’identité algérienne et comparé les binationaux algériens aux « harkis », terme lourd de sens et de blessures historiques en Algérie. Tout a commencé en mai dernier, lorsqu’une interview de Mohamed Lamine Belghit, diffusée sur la chaîne émiratie Sky News Arabia, a envahi les réseaux sociaux. L’historien y affirme sans détour que « la langue amazighe est un projet idéologique de création franco-s-ioniste ». Il enfonce le clou : « Il n’existe pas de culture amazighe. Il n’existe pas une chose qui s’appelle amazighité ». Un discours qui nie l’existence même d’une composante majeure de l’identité nationale, reconnue pourtant officiellement dans la Constitution algérienne depuis 2016, et dont le Nouvel an berbère, Yennayer, est devenu fête nationale en 2017. Ces prises de position, loin d’être anecdotiques, ont déclenché une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. L’opinion publique s’est enflammée, et le parquet s’est saisi de l’affaire, reprochant à l’historien d’alimenter la haine et la division. Dans ce contexte, l’agent judiciaire du Trésor public s’est constitué partie civile, réservant ses droits quant aux préjudices subis par l’État. Mohamed Lamine Belghit avait été arrêté le 3 mai et placé sous mandat de dépôt. Sa demande de liberté provisoire, examinée par la Cour d’appel d’Alger le 21 mai, avait été rejetée. Lors de son procès, tenu le 26 juin, le parquet avait requis à son encontre sept ans de prison ferme. Ainsi qu’une amende de 700.000 dinars. Estimant que ses propos relevaient d’une « atteinte à l’unité nationale » et d’une « propagation de discours de haine et de discrimination »................................... -La première chambre pénale près la Cour d’Alger a condamné ce mercredi l’ancien ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua, à 6 ans de prison ferme avec incarcération immédiate. La Cour d’Alger a également ordonné la saisie de tous ses comptes bancaires dans une affaire de corruption financière. L’ancien ministre, qui était déjà en détention pour une autre affaire jugée il y a quelques mois, est poursuivi devant la même instance judiciaire pour acceptation d’avantages indus, trafic d’influence et abus de fonction. L’affaire concerne l’attribution suspecte d’un parking dans la capitale à un homme d’affaires pour une valeur dépassant les 6 milliards de centimes. Un deuxième accusé, « B. Mohamed », est également poursuivi dans cette affaire.