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Justice (et Droit)

Journée du Mardi 19/02/2025

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- L’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdelkader Khomri, a comparu hier devant le pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed avec 56 accusés dont l’ancien P-DG de l’ANEP, Ahmed Boucena, des directeurs à l’ANEP et au ministère de la Jeunesse et des Sports. Placé sous contrôle judiciaire en novembre 2020 par le parquet de cette juridiction, Abdelkader Khomri est poursuivi pour des faits à caractère pénal alors qu’il était p-dg de l’ANEP et ministre de la Jeunesse et des Sports. Le procès de ces deux affaires «fusionnées» s’est ouvert hier au niveau du pôle. Abdelkader Khomri était présent dans la salle d’audience. Vêtu d’une parka beige et d’un costume avec cravate, il était assis avec Lazhari Labter, placé lui aussi sous contrôle judiciaire, poursuivi en tant que directeur des publications lors des faits et aussi Ahmed Boucenna qui a dirigé l’ANEP pendant 14 ans. Le président de l’audience a commencé à appeler les accusés, nombreux dans la salle. Dans le box des détenus, quatre anciens responsables de l’Agence nationale des loisirs et de la jeunesse (ANALJ) ont pris place. Il s’agit du président du conseil d’administration, le DG de l’ANALI et le responsable des finances de l’agence. En tout, 57 accusés, dont 11 femmes, parmi eux l’ancienne directrice générale de la Jeunesse au ministère, Samia Ch. et sa sœur Fadila. Plusieurs accusés étaient absents à cette première audience, de même pour les 17 témoins dont Lakhdar Bentorki ancien DG de l’Office national de la culture et de l’information (ONCI) et le représentant de la banque Essalem. Dans ce procès, 10 sociétés appartenant aux accusés sont poursuivies en tant que personnes morales mises en cause pour obtention d’indus avantages, alors que le ministère de la Jeunesse et des Sports, l’ANEP et l’Agence nationale des loisirs et de la jeunesse et le Trésor public se sont constitués partie civile. Le procès a été reporté à l’audience du 5 mars prochain à la demande du collectif de la défense et de certains accusés qui ont demandé un délai pour la constitution d’avocats. La décision du juge a été également motivée par la demande de l’avocat d’un accusé en détention provisoire sur la définition de son statut juridique. La première affaire de l’ANEP a porté sur des violations ayant marqué la conclusion de contrats commerciaux et de partenariats. L’expertise du dossier du MJS fait état de la dilapidation de plus de 600 milliards de centimes dans des projets attribués à des entreprises par la passation de marchés en violation de la réglementation.