Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Justice (et Droit)

Journée du Samedi 02/04/2023

<< novembre 2024 >>
sam dim lun mar mer jeu ven
26 27 28 29 30 31 1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30 1 2 3 4 5 6



-Ihsane El Kadi, journaliste et directeur des deux médias web Radio M et du site d’information Maghreb Emergent, a été condamné ce dimanche 2 avril 2023 à trois ans de prison ferme, assortie d’une amende de 700 milles dinars. Le patron de presse algérien Ihsane El Kadi, poursuivi pour « financement étranger de son entreprise », a été condamné ce dimanche à cinq années de prison dont trois ans ferme, a annoncé le tribunal de Sidi M’Hamed, à Alger, qui a rendu son verdict en présence de l’accusé. Le parquet avait requis cinq ans de prison ferme, assortis d’une interdiction d’exercer pour la même durée à l’encontre du dirigeant d’un des derniers groupes de presse indépendants d’Algérie, qui comprend Radio M et le site d’information Maghreb Emergent. De plus, concernant la société Interface Médias, éditrice des deux médias, Radio M et Maghreb Emergent, le même tribunal a prononcé la dissolution de l’entreprise, la confection des biens saisis et 10 millions de dinars d’amende. Pour la partie civile, le tribunal a réclamé un million de dinars de dédommagement à l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV). Par ailleurs, le tribunal de Sidi M’hamed a abandonné la privation du journaliste, Ihsane El Kadi de toute fonction publique en relation avec les motifs de la poursuite judiciaire, ainsi que la confection de ses biens et la fermeture des comptes bancaires dans lesquels les fonds ont été perçus. On rappelle que le journaliste avait été interpellé dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 décembre 2023, aux environs de minuit et demi dans sa résidence secondaire à Zemmouri dans la wilaya de Boumerdès par 6 agents de police en civile. Un peu avant cette arrestation, ce dernier avait été invité par téléphone vers 22 h à se rendre à la caserne Antar de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Cependant, le journaliste les a informés qu’il ne pouvait pas se déplacer car il se trouvait loin de la wilaya d’Alger. Deux heures plus tard, six policiers à bord de deux véhicules se sont présentés chez lui et lui ont demandé de les suivre.