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Justice (et Droit)

Journée du Dimanche 09/01/2023

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-La présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption a indiqué ce lundi que l’autorité a reçu 466 signalements de corruption en une année et affirmé qu’elle tient personnellement à présider la réunion périodique de la cellule de suivi pour étudier ces signalements reçus. «Dans le cas où les signalements en question remplissent les conditions formelles mentionnées à l’article 6, sur la base d’informations révélant des soupçons de corruption, les administrations mises en cause ou les autorités de tutelle seront saisies», a précisé Salima Mesrati, invitée au forum de la radio Chaîne I. Evoquant la loi 22-08, qui fixe l’organisation de la Haute autorité de transparence de prévention et de lutte contre la corruption, sa composante et ses pouvoirs, elle a précisé que toute personne morale ou physique «a le droit» de signaler des faits de corruption. L’une des conditions d’acceptation du signalement est qu’il soit écrit et signé, en sus de dévoiler l’identité de la personne qui dénonce. «Le signalement doit être fondé, c’est-àdire porter sur des actes qui révèlent des soupçons de corruption». La nouveauté de cette loi est contenue dans l’article 17 qui prévoit que la Haute autorité est dotée d’un organe spécialisé d’enquête administrative et financière sur l’enrichissement illicite de l’agent public. «Cet organe sera installé dès que l’Autorité aura achevé l’élaboration de son projet de création et l’aura soumis à la présidence de la République pour étude», a-t-elle confié. Abordant la stratégie nationale pour la transparence 2023-2026, qui figure parmi les projets prioritaires, cette dernière est en cours d’achèvement et sera approuvée à la fin du premier trimestre. L’invitée du forum a, par ailleurs, mis en avant, la détermination des hautes autorités à éradiquer le fléau de la corruption et atteindre les objectifs escomptés pour l’édification d’une Algérie nouvelle. «Cette optique s’est traduite par la promotion de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, d’organe consultatif à un établissement de contrôle avec des prérogatives plus élargies». Elle a rappelé dans ce sens le rôle axial qu’a joué l’Algérie au plan régional et international dans la lutte contre ce fléau à travers ses contributions à l’élaboration et l’adoption de conventions internationales et régionales en la matière. Elle a réitéré à ce titre l’attachement de l’Algérie à ses obligations internationales.