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Justice (et Droit)
Journée du Lundi 08/03/2022 |
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-Le Parquet d‘Alger a prononcé un lourd réquisitoire, mardi, à l’encontre de l'homme d'affaires Ali Haddad et les deux anciens ministres des Transports, Ammar Ghoul et des Travaux publics, Abdelkader Ouali, épinglés dans le scandale du projet de réalisation de la double voie Ain Defla- Bourached.
Retenant les chefs d’accusation d’ «octroi de privilèges injustifiés, abus de fonction et infraction à la loi», le procureur près le tribunal de Sidi M'hamed, a en effet requis10 ans de prison ferme contre les trois mis en cause ainsi qu’une amende d'un million de DA. Ma même peine a été requise contre l’ancien wali d’Ain- Defla, Abdelkader Kadi.
Par ailleurs et dans la même affaire, le Parquet a requis une peine de 7 ans de prison ferme ; assortie d'une amende d'un million de DA, contre l'ancien directeur des travaux publics de la même wilaya , Khlifaoui Ali, de 6 ans de prison ferme et une amende d'un million de DA contre Benchenane Mohamed et Berouag Slimane qui avaient occupé le même poste entre 2005 et 2015.
Egalement, une peine de trois ans de prison ferme ; assortie d'une amende de 500.000 DA, a été requise contre chacun des autres accusés, alors responsables du suivi du projet.
Enfin il y a lieu de noter que Le Procureur de la République a, aussi, requis la confiscation de tous les biens saisis sur ordre du juge d'instruction........................................................
-Le haut commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, exprime sa préoccupation sur «les restrictions des libertés en Algérie». Intervenant à l’occasion de la 49e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, où elle a lu le rapport annuel sur la situation dans le monde, elle appelle les autorités algériennes à «changer de cap».
«En Algérie, je suis préoccupée par les restrictions croissantes des libertés fondamentales, notamment la multiplication des arrestations et des détentions de défenseurs des droits humains, de membres de la société civile et d’opposants politiques», déclare-t-elle.
Et d’ajouter : «J’appelle le gouvernement à changer de cap et à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir les droits de son peuple à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.» La représentante de l’ONU est revenue aussi sur la situation dans des pays du Maghreb, dont la Tunisie et la Libye. Michelle Bachelet alerte également sur les atteintes au libre exercice du journalisme dans le monde. «Le libre exercice du journalisme est essentiel pour toute démocratie saine. Mais dans de nombreux pays, les travailleurs des médias sont confrontés à des niveaux de violence alarmants, y compris des meurtres, commis souvent en toute impunité», précise-t-elle.
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