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Justice (et Droit)

Journe du Dimanche 27/12/2021

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-Le tribunal criminel près la cour d’Alger est condamné, l’activiste Rachid Nekkaz à une année de prison ferme, selon un de ses avocats, Me Abdelkader Chohra. S’il a été acquitté pour la lourde accusation qui pesait sur lui, à savoir “incitation à porter les armes contre les représentants de l’État”, Rachid Nekkaz a, en revanche, été condamné pour les chefs d’inculpation, dont, entre autres, “incitation à attroupement non armé” et “publications pouvant porter atteinte à l’intérêt national”. Placé sous mandat de dépôt le 4 décembre 2019 à la suite d’une vidéo où il avait exprimé son opposition aux amendements de la loi sur les hydrocarbures que le gouvernement s’apprêtait à passer quelques jours avant l’élection présidentielle, l’ex-candidat à l’élection présidentielle avortée de 2019 a été écroué à la prison de Koléa depuis laquelle il écrit plusieurs lettres au ministre de la Justice pour dénoncer les abus des agents pénitentiaires et les conditions d’incarcération des détenus. Des doléances qui lui avaient valu son transfert à la prison de Labiodh Sidi Chikh, dans la wilaya d’El-Bayadh. Une nouvelle prison réalisée selon des normes modernes, mais qui l’avait éloigné de ses avocats pour longtemps, avant de bénéficier de la liberté provisoire au mois de février 2021 dans le cadre de la grâce décidée par le président Abdelmadjid Tebboune en faveur d’un certain nombre de détenus du Hirak. Mais les mésaventures et les déboires de Rachid Nekkaz depuis son installation en Algérie, après avoir renoncé à la nationalité française pour se présenter à l’élection présidentielle de 2014, ne s’étaient pas arrêtés là. Il sera une nouvelle fois victime d’une agression et d’une tentative d’interpellation policière lors d’une prise de parole devant les manifestants du Hirak à Mostaganem, le 22 février 2021. Depuis, Rachid Nekkaz est condamné à rester chez lui et à ne plus quitter la wilaya de Chlef. Présent dans la salle d’audience , Rachid Nekkaz n’a pas émis la demande de reporter son procès, même s’il s’agit de sa première programmation.