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Justice (et Droit)

Journe du Mercredi 25/02/2021

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-Le tribunal correctionnel de Sidi M'hamed a reporté jeudi le procès de l'universitaire et chercheur en islamologie Saïd Djabelkhir au 1er avril prochain. Le report du procès intervient à la demande de la défense de l'accusé, Saïd Djabelkhir, poursuivi pour "offense à l'Islam", suite à une plainte déposée par un enseignant de l'université de Sidi Bel Abbès. L'universitaire, tout en se défendant de vouloir remettre en cause les dogmes qui fondent la religion islamique, revendique la liberté académique d'interpréter les textes en utilisant des grilles de lecture issues des sciences modernes………………………………………………………………. - L’examen de la demande de pourvoi en cassation de Khaled Drareni par la Cour suprême, prévu ce jeudi 25 février 2021, a été renvoyé au 25 mars 2021. Le journaliste Khaled Drareni a quitté la prison de Kolea le vendredi 19 février 2021 pour être placé en liberté provisoire. Sa défense a introduit un pourvoi en cassation le 17 septembre 2020 auprès de la Cour suprême. Le fondateur du site d’informations « Casbah Tribune » a été arrêté le 7 mars mars 2020, alors qu’il assurait la couverture médiatique d’une manifestation qui se déroulait juste sous son domicile. Après une garde à vue de trois jours, le journaliste avait été placé sous contrôle judiciaire. L’appel du procureur de la République aboutit un mandat de dépôt le 27 mars 2020. Le 3 août dernier, le tribunal de Sidi M’hamed l’avait condamné à trois ans de prison ferme. En septembre, la Cour d’Alger réduit la peine en appel à deux ans de prison ferme le 15 septembre Le verdict a suscité la consternation et la fureur des journalistes présents à la cour d’Alger qui ont dénoncé une décision “injuste et injustifiée” et ont scandé le slogan de “Khaled Drareni, SahafI Hor” (journaliste libre). Des sit-ins de soutien au journaliste se déroulaient chaque lundi Le verdict a suscité la consternation et la fureur des journalistes présents à la cour d’Alger qui ont dénoncé une décision “injuste et injustifiée” et ont scandé le slogan de “Khaled Drareni, SahafI Hor” (journaliste libre). Des sit-ins de soutien au journaliste se déroulaient chaque lundi à la Maison de la Presse Tahar Djaout (Alger) avant que ces rassemblements ne soient interdits par la direction. Des actions de solidarité avec lui ont eu lieu dans plusieurs pays à travers le monde. Médias, journalistes ou associations exprimaient leur solidarité et appelaient à sa libération. Le pourvoi en cassation, « une question de principe » Les avocats de Khaled Drareni et son comité de soutien affirmaient qu’il été condamné pour des questions sans rapport avec son dossier et que la justice a été influencée par des jugements politiques exprimés par les autorités, notamment le Président Abdelmadjid Tebboune et le ministre de la communication, Ammar Belhimer à l’encontre du journaliste. Ce dernier a avancé comme argument, jugé intenable par les professionnels, que Khaled Drareni n’était pas titulaire d’une carte de presse. Une volonté de nier la qualité de journaliste à Khaled Drareni qui a suscité de vives réactions dans la presse. Le chef de l’Etat avait accusé le journaliste d’être un « khabardji ». Les avocats de Khaled Drareni ont organisé après le procès en appel une conférence de presse pour dénoncer “un acharnement judiciaire en raison de son activité de journaliste” en réponse aux déclarations des officiels qui cherchent, selon eux, à « détourner l’affaire de son contexte journalistique ». La Cour suprême devait ainsi statuer sur le pourvoi de cassation introduit par la défense du journaliste ce jeudi 25 février. L’introduction de ce pourvoi en cassation était une question de principe pour le journaliste Khaled Drareni, convaincu de son innocence.