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Justice (et Droit)

Journée du Mardi 09/12/2020

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-La Justice ouvre le dossier de la corruption dans le secteur de l'Hydraulique avec l'audition mercredi de Abdelmalek Sellal et Mustapha Rahiel, par le juge de la 4éme chambre du pôle criminel du tribunal de Sidi Mhamed, selon des sources judicaires Au terme de leur audition, qui a duré plus de trois heures, l'ex-premier ministre ,, qui était à la tête du Département l'hydraulique pendant plusieurs années et Mustapha Rahiel, chef de cabinet à la Primature, nt été reconduit par la gendarmerie à la prison de Koléa, où ils sont incarcérés. …………………….. -Le président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), Mohcine Belabbas, a annoncé, mercredi, la saisine du Conseil d'Etat contre le ministre de la Justice suite à la levée de son immunité parlementaire. "J’ai officiellement engagé une action en justice auprès du Conseil d’Etat contre le ministre de la justice relativement à sa demande de levée de mon immunité parlementaire. J’ai également mis en cause le parquet général de la cour d’Alger, l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel comme parties intervenantes", a écrit le non moins député du RCD dans un message posté sur sa page Facebook…………………………… -La Ligue algérienne des défense des droits de l’Homme (tendance Hocine Zahouane), a rendu public mercredi son rapport annuel pour l’année 2020. Un tableau sombre de la situation des droits de l’Homme en Algérie et un réquisitoire qui ne fait pas dans la dentelle contre les autorités : telle est la tonalité générale du document qui intervient au moment «où le monde célèbre les droits de l’homme de la 5e génération, en Algérie le pouvoir continue de brimer les plus élémentaires d’entre eux." «Aujourd’hui encore, à l’adresse du pouvoir politique, les militants des droits humains disent ceci : aucun discours ou programme ne peut permettre à la société de se développer sans les droits de l’homme. Plus encore, ‘‘les droits de l’homme ou le chaos’’», met en relief le document qui pointe un recul en matière de droits de L’homme, y compris par rapport « aux textes élaborés le siècle dernier ». Publié le veille de la célébration de la Journée internationale des droits de l’Homme, célébrée chaque année le 10 décembre, le document met en garde contre le risque du chaos face à la volonté du pouvoir en place de faire peu de cas de ces droits. «Et si le régime continue à ne pas respecter les droits de l’homme, il aura fait le choix du chaos, qu’il assumera devant l’histoire, alors qu’ailleurs on célèbre les droits de l’homme de la 5e génération», lit-on à ce propos. Signe de la dégradation des droits de l’homme en Algérie, à l’inverse de ce que proclame le slogan choisi cette année par l’ONU, "Faire mieux", les arrestations opérées parmi les activistes du Hirak note encore le rapport. «En témoignent la série d’arrestations d’acteurs politiques du Hirak, de blogueurs, journalistes ou même de personnes, qui commentent l’actualité nationale sur les réseaux sociaux, la fermeture de sites d’information (TSA, Maghreb Emergent, Radio M., etc.), de blogs, ainsi que l’interdiction de toutes activités, politiques et associatives, depuis le mois de décembre 2019», argumentent les rédacteurs du document. Ces derniers font également un listing de "lois liberticides" sur la base desquelles sont jugés et condamnés, depuis le mois de juillet 2019, des centaines de militants et d’activistes du Hirak, notamment les articles du code pénal, à savoir les 74, 75, 77, 78, 79, 97, 100, 144-bis, 144-bis 2, 146, 147, dont certains datent de l’époque du parti unique.