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Justice (et Droit)

Journée du Dimanche 07/12/2020

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-Le tribunal de Koléa a prononcé, ce lundi, son verdict dans le procès de Karim Tabbou. Le militant politique, et président du parti non agrée UDS, a écopé d’un an de prison avec sursis et d’une amende de 100 000 DA. Pour rappel, le procureur du tribunal de Koléa avait requis trois ans de prison ferme et 100 000 DA d'amende …………………………………………………………. -Le procureur général de la Cour d’Alger a requis lundi des peines plus sévères, de dix et huit ans de prison contre respectivement contre les deux anciens ministres de la Solidarité nationale Djamel Oud Abbas et Said Barkat, à l’issue des auditions des acteurs impliqués dans cette affaire. En première instance, les deux anciens ministres, faisant partie des proches de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika étaient condamnés par le tribunal de Sidi Mhamed respectivement à huit ans et quatre ans de prison et une amende de 1 million de dinars. Pour rappel, les deux anciens ministres qui se sont succédés au portefeuille de la Solidarité nationale sont condamnés pour « dilapidations de deniers publics », « Dilapidations de deniers publics » et « conclusion de marché en violation de la réglementation » Egalement impliqué dans cette affaire, l’ancien Secrétaire général du ministère de la Solidarité nationale, Bouchenak Khelladi, a été condamné à 3 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million de DA. Le fils de Djamel Ould Abbès, El Ouafi (en fuite à l’étranger), a été condamné à 10 ans de prison ferme, assortis d’une amende d’un million de DA avec émission d’un mandat d’arrêt international à son encontre……………………………………………………………….. -.Le tribunal d Sidi M'Hamed d'Alger a renvoyé lundi l'examen de l'affaire de Mohamed Benfissah, investisseur dans le secteur du tourisme, au 14 décembre prochain, en raison de l'absence de l'ancien ministre Abdelghani Zaâlane , présent aujourd'hui au procès de Mme Maya, "la fille cachée de Bouteflika" à Tipasa. Outre Abdelghani Zaâlane, en sa qualité d'ancien wali d'Oran, sont impliqués dans cette affaire les deux anciens premiers ministre Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal et deux anciens wali, Derbali Mohamed, Benhocine Fawzi. "Octroi de privilèges indus et dilapidation de deniers publics" sont le principales accusations portées contre les accusés citée dans cette affaire liée à des malversations dans le secteur du tourisme. ........................................................................................ - L'ancien candidat à la présidentielle du 12 décembre 2019, Azzedine Mihoubi, est longuement entendu lundi par le doyen des juges d'instruction de la première chambre du tribunal de Bir Mourad Rais, dans le cadre de la comparution des anciens responsables pour corruption, selon des sources médiatiques concordantes. Accompagné de son avocat, Azzedine Mihoubi est poursuivi en tant qu'ancien ministre de la Culture du président Bouteflika, suite aux déclarations, aux enquêteurs, de Samira Hadj Djillani, ancienne directrice de Khalifa TV et productrice de cinéma, en détention provisoire à la prison d' El Harrach, depuis le mois de mai. Répondant à la convocation, l'ancien candidat à la présidentielle devrait répondre de chefs d'accusation de "mauvaise gestion des deniers publics", "Dilapidation des deniers publics dans l'organisation des festivals et des rendez-vous culturels". Les accusations portent aussi sur la production du film de Ahmed Bey, figure de la résistance contre l'occupation française, une œuvre dont le scénario a été écrit par l'ancien directeur de la Maison de la culture de Msila, Rabah Drif, un ami de Azzedine Mhoubi.