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Justice (et Droit)
Journée du Dimanche 02/11/2020 |
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-Le procès en appel de l'homme d'affaires Mahieddine Tahkout poursuivi pour corruption avec des membres de sa famille et les anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal s’est poursuivi lundi à la Cour d’Alger par l’audition d'anciens responsables.
Interrogé par le juge de siège, l’ancien directeur général de l’Office national des œuvres universitaires (ONOU), Bouklikha Farouk, a nié toutes les accusations portées contre lui, dont l’octroi d’avantages à l’entreprise de Tahkout, précisant qu’un cahier des charges liait déjà l’ONOU et ladite entreprise avant son installation.
L’ancien directeur général de l’Etablissement de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA), Abdelkader Benmiloud, a, lui aussi, nié les accusations dirigées contre lui. Il s’est défendu d’avoir convenu avec l’ancien wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, d’accorder des avantages à l’opérateur Tahkout, assurant avoir laissé des "garanties bancaires" à l’ETUSA avant son départ.
L’actuel directeur général de l’ETUSA, Karim Yacine, a, quant à lui, précisé que le marché conclu entre l’ETUSA et l’entreprise de Tahkout visait à "assurer le transport à travers les différents quartiers de la capitale, surtout les nouveaux".
N'ayant pas pu faire l’acquisition de nouveaux bus auprès de l’Entreprise nationale des véhicules industriels (Groupe SNVI), l'ETUSA a dû recourir à la location de bus auprès de l’entreprise de Tahkout, a-t-il expliqué.
Les accusées Talha Rabah et Maouche Ahmed (cadres à la Direction des impôts) se sont, eux aussi, défendus d’avoir accordé des avantages fiscaux à l’entreprise de Tahkout, précisant avoir "appliqué les décisions de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI)".
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