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Histoire
Journée du Lundi 19/05/2020 |
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-| Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a présidé, ce mardi, les célébrations du 64e anniversaire de la Journée nationale de l’étudiant à l’Université d’Alger 1 Ben Youcef Ben Khedda, où il s’est recueilli à la mémoire des martyrs de la Glorieuse guerre de libération nationale. Il a déposé une gerbe de fleurs et lu la Fatiha du Saint Coran à la mémoire des martyrs, devant une stèle commémorative érigée à l'occasion de l’anniversaire de la journée de l’étudiant (19 mai 1956-19 mai 2020).
Le Premier ministre a visité une exposition de photos, organisée à cette occasion, comprenant en plus des photos, des documents sur la grève déclenchée par les étudiants algériens à l’époque, ainsi que des articles de la presse coloniale et étrangère sur cet évènement phare de l’histoire de la Révolution algérienne.
A cet effet, M. Djerad a insisté sur l’importance d’écrire l’histoire des étudiants algériens qui ont sacrifié leur vie pour l’Algérie, afin qu’elle constitue "une source d’inspiration pour les nouvelles générations qui doivent en tirer des enseignements et reprendre le flambeau", préconisant de "consacrer des études et des thèses de magistère et de doctorat à ce sujet", et ce en assurant une coordination dans ce domaine entre l’Université et le ministère des Moudjahidine et des ayants droit dans ce sens.
L'université d'Alger 1 (ex-Faculté centrale) a été le fief de la révolution estudiantine, lorsque des étudiants décidèrent de faire primer l'intérêt suprême du pays sur leurs diplômes universitaires, en rejoignant le maquis pour contribuer à révolution.
Quelques jours après le mouvement de grève des étudiants lancée le 19 mai 1956, plus de 150 étudiants avaient rejoint les rangs de l'Armée de libération nationale (ALN) à la wilaya IV historique, renforçant, ainsi, les rangs des moudjahidine par des capacités scientifiques et intellectuelles ayant contribué à réaliser un bond qualitatif dans son processus et transmis sa voix au monde entier, en se mobilisant contre la propagande colonialiste.
La participation des étudiants à la révolution avait réussi à conférer une dimension politique et médiatique à la cause algérienne qui avait tant besoin de compétences organisationnelles.
L'étape suivante était de remplacer les assistants et coopérants français, entre 1971 et 1973, à l'université d'Alger.
Les premiers cadres du corps diplomatique algérien post-indépendance étaient parmi les étudiants algériens ayant boycotté les bancs de l'université pour répondre à l'appel de la grève lancé par le Front de la libération nationale (FLN) en 1956.
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