|
Finances
Journée du Mardi 20/09/2023 |
|
|
-Algerian Union Bank" (AUB), première banque algérienne ouverte à l'étranger, a été inaugurée mercredi dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, dans une démarche à caractère géostratégique pour l'Etat algérien sur les plans économique et politique, en application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à faciliter l'investissement et les échanges commerciaux entre l'Algérie et les autres pays africains.
Le ministre des Finances, Laaziz Faid, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, ont supervisé l'inauguration du nouvel établissement financier, aux côtés du ministre mauritanien des Finances, Isselmou Ould Mohamed M'Bady et celui du Commerce, de l'Industrie, de l'Artisanat et du Tourisme, Lemrabott Ould Bennahi, du gouverneur de la Banque centrale mauritanienne, Mohamed Lemine Ould Dehbi et du président de l'Union nationale du patronat mauritanien, Mohamed Zine El Abidine Ould Cheikh Ahmed, en présence de l'ambassadeur d'Algérie en Mauritanie, Mohamed Benattou.
Algerian Union Bank, dont le siège se situe au cœur de la capitale Nouakchott, est le fruit d'un partenariat entre quatre banques publiques algériennes: le Crédit populaire d'Algérie (CPA, avec 40% du capital), la Banque extérieure d'Algérie (BEA, 20%), la Banque nationale d'Algérie (BNA, 20%) et la Banque de l'Agriculture et du Développement rural (BADR, 20%) avec un capital total de 50 millions de dollars.
Cette visite constitue aussi une occasion pour les deux ministres de discuter de nouvelles opportunités de partenariat entre l'Algérie et le Sénégal et d'élargir la coopération dans plusieurs secteurs.
Elle intervient, selon le ministère, dans le cadre de "l'engagement du gouvernement pour renforcer la coopération avec les pays voisins et renforcer les liens bilatéraux solides", ajoutant que cela traduit "le dévouement dans la réalisation du développement durable et le renforcement de la stabilité économique dans la région".
De plus, cela doit permettre, selon le ministère des Finances, "d'ancrer des relations de coopération au bénéfice mutuel au profit des deux parties, l'algérienne et la mauritanienne et l'algérienne et la sénégalaise dans les secteurs économique, financier et commercial, ainsi que de promouvoir les échanges commerciaux et le soutien à l'investissement dans divers secteurs, en plus du renforcement des expertises communes".
|
|
|