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Finances
Journée du Samedi 16/01/2022 |
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-Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a présidé jeudi la cérémonie de remise des affectations budgétaires aux différents départements ministériels au titre de la Loi de finances 2022.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Benabderrahmane a précisé que "la notification de ces affectations budgétaires à l'avance vise à permettre aux ordonnateurs de mettre en œuvre le budget sur toute l'année sans recourir à des périodes complémentaires".
La cérémonie s'est déroulée au siège du ministère des Finances (Alger), en présence des secrétaires généraux et des ordonnateurs des différents secteurs ministériels et des administrations publiques concernées, ainsi que des directeurs centraux du ministère………………………………………
-Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a annoncé, jeudi à Alger, que la révision du point indiciaire dans la fonction publique entrera en vigueur avant fin avril prochain, conformément aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune……………………………………………………..
-Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane a indiqué, ce jeudi, que les ministères ne seront plus autorisés à prolonger les délais d'exécution du budget au titre d'une année financière considérée à l'année suivante comme c'était le cas auparavant, appelant les donneurs d'ordre à faire preuve de fermeté, d'efficacité et de rationalité.
"La prolongation des délais d'exécution des dépenses publiques et de clôture des ordres de paiement ou des mandats administratifs effectuée cette année en vertu de la circulaire du 28 décembre 2021 est une exception qui ne sera plus accordée à l'avenir car les dotations sont allouées dans des délais légaux suffisants pour les exécuter au cours de l'exercice", a-t-il fait savoir.
Dans ce cadre, A. Benabderrahmane a appelé "l'ensemble des départements ministériels et entreprises publiques à prendre toutes les mesures pour l'exécution du budget au titre de l'année considérée", expliquant que "cette mesure était admissible, par le passé, lorsque le budget est établi en avril ou en mai".
"Maintenant que les enveloppes budgétaires sont remises dès la première semaine du mois de janvier, il faut rattraper les mécanismes de gestion dans certains départements ministériels pour leur permettre d'exécuter le budget lors de l’exercice financier qui s’étale de janvier à décembre et pour que les délais ne soient pas dépassés", a-t-il ajouté.
L'octroi, depuis l’année dernière, des documents budgétaires aux différents départements ministériels et aux différentes institutions nationales, dans les délais soit à la première semaine du mois de janvier, consacre les principes élémentaires de la finance publique que prévoit la nouvelle loi organique des lois de finances (loi 18-15) qui entrera en vigueur en 2023, ce qui évite le recours à des périodes complémentaires après l’année financière considérée, a indiqué A. Benabderrahmane.
Il a appelé les différents départements ministériels et les institutions nationales à se rapprocher des services du ministère des Finances pour s’informer et étudier les différents mécanismes que prévoit cette loi avant juin prochain, date du lancement de l’élaboration des documents budgétaires sectoriels, pour mieux comprendre ses principes, ce qui permettra « d’entamer l’année 2023 avec un nouveau système budgétaire basé sur les programmes", a-t-il dit……………………………………..
-. Le Premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a indiqué jeudi à Alger que le gouvernement rejettera dorénavant toute demande de réévaluation d'un projet de plus de 10% du montant alloué initialement.
Présidant la cérémonie de remise des affectations budgétaires aux différents départements ministériels au titre de l'exercice 2022, A. Benabderrahmane a précisé que "toute demande de réévaluation de plus 10% du montant alloué initialement à la réalisation d'un projet sera dorénavant rejetée".
Le Premier ministre a souligné la nécessité de prôner l'efficacité totale dans les dépenses publiques et la réalisation des projets, insistant sur le strict contrôle de la maturation des études avant le lancement des projets.
"Il faut veiller scrupuleusement à suivre la nouvelle méthode d'exécution des budgets et s'abstenir de signer des Ordres de service (ODS) avant de s'assurer de la disponibilité de tous les moyens dans le cahier des charges", a-t-il affirmé. Et de rappeler que la réévaluation des projets avait coûté au Trésor 8.000 milliards de DA en seulement douze (12) ans. "C'est un montant colossal qui aurait pu être servir à la réalisation de projets publics d'utilité pour la société", a-t-il estimé.
Le nouveau projet de loi sur la comptabilité publique soumis au Secrétariat général du Gouvernement
A.Benabderrahmane a fait état du parachèvement de l'élaboration du nouveau projet de loi sur la comptabilité publique qui se substituera à la loi N90-21, lequel a été soumis au Secrétariat général du Gouvernement. Il a en outre fait savoir que les dispositions de cette loi ont été mises à jour, en adéquation avec la nouvelle vision de gestion et d'exécution du budget de l'Etat, et ce conformément à la nouvelle loi organique des lois de finances, qui entrera en vigueur l'année prochaine.
Le Premier ministre a également rappelé l'importance de l'instruction adressée en octobre dernier portant nécessité de la contribution de tout un chacun à la réussite de la réforme budgétaire qui entrera en vigueur à partir de 2023, qui permettra "une gestion plus efficace et transparente à même de promouvoir des investissements plus rentables pour l'économie nationale à travers des mécanismes modernes". Entre autres mécanismes, M. Benabderrahmane a cité la nouvelle formule des rapports contractuels prévus dans le projet de loi sur le partenariat public-privé (PPP), lesquelles permettront, dira-t-il, "d'instaurer une nouvelle culture du service public"……………………………………..
-Mise au point de la Banque Mondiale : « Au cours des derniers jours, plusieurs articles de presse relatifs au « Rapport de suivi de la situation économique en Algérie » de la Banque mondiale ont été publiés. Certains de ces articles comprenaient des informations factuellement inexactes sur le contenu du rapport, qui a été préparé avec la plus grande rigueur, ainsi que sur ses auteurs, une équipe d’économistes travaillant sur la région du Maghreb. Nous tenons à souligner que la Banque Mondiale produit régulièrement des rapports économiques pour ses pays membres. Le Rapport de suivi de la situation économique en Algérie est produit deux fois par an. La dernière édition, publiée le 22 décembre dernier, est disponible ici. Le rapport, qui fait l'objet d'un examen de qualité approfondi avant sa publication, est basé exclusivement sur des données publiques, dont la référence figure dans le document, ou sur des données fournies par les autorités des pays membres. Son objectif est d’encourager l’échange de connaissances et le dialogue sur le développement économique et social du pays. Les conclusions du rapport sont cohérentes avec les données officielles disponibles à la date de clôture des données du rapport (1er novembre 2021), dont la plupart sont présentées dans la Note de Conjoncture de la Banque d'Algérie publiée le 22 décembre 2021.
Nous avons noté avec regret que certains des articles cités ci-dessus ont adopté un langage qui peut avoir dépassé les pensées de leurs auteurs anonymes. Tout inacceptables qu’ils soient, il ne sera pas répondu à ces propos, tant nous considérons qu’ils ne sauraient porter argument ni ne constituent un élément de débat.
Le Groupe de la Banque mondiale est une institution internationale de développement composée de pays membres, qui s’est fixé comme double objectif de mettre fin à l’extrême pauvreté et de promouvoir une prospérité partagée. L'Algérie, membre apprécié du Groupe de la Banque mondiale, est représentée au Conseil des administrateurs de la Banque. Le personnel et la direction du Groupe de la Banque mondiale servent uniquement les objectifs de l'institution ».
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