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Finances
Journée du Lundi 09/11/2021 |
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-Dans un discours prononcé, mardi 9 /11 , devant les participants à la Conférence des chefs des missions diplomatiques et des consuls algériens, qui se tient depuis lundi dernier à Alger, le premier responsable du gouvernement met l’accent sur «le faible niveau de transferts des devises de l’immigration algérienne». Il cite des chiffres, dont les données du rapport de la Banque mondiale publié en 2019.
Selon lui, ce document souligne que «les transferts en devises des Algériens étaient de seulement 1,7 milliard de dollars». «Ce montant ne reflète pas pleinement les capacités de notre communauté nationale à l’étranger, compte tenu, notamment, de son nombre et de son poids économique», précise-t-il. Et de souligner : «La valeur de ces envois de fonds est actuellement très faible par rapport aux pays qui ont une communauté beaucoup plus petite que la nôtre.»
Aïmene Benabderrahmane donne également un autre chiffre, plus actualisé visiblement. «Les envois des Algériens n’ont pas dépassé 3,2 milliards de dollars en moyenne annuelle, y compris les envois de retraités à l’étranger, au cours des trois dernières années, soit près de 2% du PIB (produit intérieur brut)», indique-t-il, rappelant que «les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont atteint 44 milliards de dollars en 2019». «Ces envois de fonds augmentent rapidement et dépassent désormais les niveaux d’aide publique au développement et d’investissement étranger direct en Afrique subsaharienne», dit-il.
L’orateur cite aussi d’autres exemples de pays qui bénéficient des fonds de leurs citoyens de l’étranger, à l’image de l’Inde (83,1 milliards de dollars), la Chine (68,4 milliards de dollars), le Mexique (38,5 milliards), les Philippines (35,2 milliards de dollars), l’Egypte (26,8 milliards de dollars), le Nigeria (24,3 milliards de dollars) et le Pakistan (21,0 milliards de dollars).
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