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Finances

Journée du Samedi 24/10/2021

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-Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a présenté, dimanche, le projet de loi de finances (PLF) 2022 devant la commission des finances et du budget de l'APN. Basé sur un prix de référence du baril de pétrole à 45 dollars et un prix du marché du baril à 50 dollars, le PLF 2022 prévoit une croissance économique de 3,3%, une croissance hors hydrocarbures de 3,7% et un taux d'inflation de 3,7%. Il table sur des exportations d'hydrocarbures de 27,9 milliards de dollars et sur des importations de 31,8 milliards de dollars. Les recettes budgétaires prévues sont de 5.683,22 milliards de DA contre des dépenses de 9.858,4 milliards de DA. Le PLF prévoit, notamment, plusieurs mesures de soutien à l'investissement dans plusieurs secteurs, une refonte totale du barème de l'impôt sur le revenu global (IRG) qui induira une baisse de cet impôt, et la création d'un dispositif national de compensation au profit des ménages nécessiteux, lequel se substituera au système des subventions généralisées.................................................................. --L'Etat compte renoncer aux bénéfices générés par les deux groupes publics, Sonatrach et Sonelgaz, et d'autres entreprises étatiques, pour leur permettre de les réinvestir et d'élargir leurs activités. L'annonce a été faite par le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, à l'APN, lors des débats sur le projet de Loi de finances (PLF 2022). Interpellé par les députés pour expliquer les origines du déficit budgétaire prévu par le PLF 2022, M. Benabderrahmane a indiqué que le gouvernement s'attendait, en effet, à une baisse des revenus exceptionnels, notamment des bénéfices des entreprises publiques comme Sonatrach et Sonelgaz, lesquels, a-t-il révélé, seront laissés à la disposition de ces entreprises pour leur permettre de les investir dans leurs domaines d'activités. D'autre part et pour résorber le déficit budgétaire, M. Benabderrahmane a affirmé que le gouvernement comptera, en premier lieu, sur le Fonds de régulation des recettes. Un fonds, rappelle-t-on, où est versé le surplus de recettes générées par les exportations hydrocarbures. Le Premier ministre a rappelé à ce propos que le prix référentiel du baril de pétrole a été fixé à 45 dollars, alors que le prix du baril est actuellement aux environs de 85 dollars. Ainsi, a-t-il ajouté, le Fonds de régulation des recettes où sera versé ce surplus, « contribuera à l'absorption de ce déficit », avant d'affirmer que le gouvernement « ne recourra pas à la planche à billets ni à l'endettement extérieur ». « L'Algérie est l'un des rares pays dans la région où la dette intérieure atteint des niveaux faibles, et qui n'a pas eu recours à l'endettement extérieur, durant la période de la crise sanitaire en dépit de ses répercussions sur les économies du monde, et ce grâce aux mesures adoptées par les pouvoirs publics en la matière », a-t-il poursuivi. Pour ce qui est de la révision de la politique de subvention, le Premier ministre a précisé que le gouvernement « ne décidera pas seul, des modalités de révision de cette politique », faisant état de « l'adoption d'une approche participative à cet effet, sur la base d'une étude scientifique préconisant le retour à la répartition équitable de la richesse ». Pour ce faire, tous les acteurs concernés seront associés à la mise en place de cette politique, a affirmé M. Benabderrahmane.