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Finances

Journe du Lundi 12/10/2021

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-Le stock de la dette extérieure de l’Algérie à fin 2020 a atteint 5,178 milliards de dollars contre 5,492 milliards de dollars en 2019 relève le rapport “International Debt Statistics 2022” de la Banque mondiale publié, hier. Le stock de la dette extérieure de l’Algérie est passée de 7,253 milliards de dollars en 2010 à 5,463 milliards de dollars en 2016. Il est remonté légèrement en 2017 à 5,707 milliards de dollars, pour atteindre 5,710 milliards de dollars en 2018. “International Debt Statistics” (IDS) est une publication annuelle de la Banque mondiale présentant des statistiques et des analyses de la dette extérieure pour les 123 pays à revenu faible et intermédiaire. Dans le détail, l’encours de la dette extérieure à long terme de l’Algérie est estimé à 1,669 milliard de dollars. Les dettes à court terme, réputées pour être les plus problématiques au vu des échéances et des taux, se sont chiffrées à 1,784 milliard de dollars, contre 2,264 milliards de dollars en 2019 et 2,319 milliards de dollars en 2018. La Banque mondiale évoque également une ligne de crédit du Fonds monétaire international (FMI) de 1,726 milliard de dollars. Dans son rapport, dans le cadre des consultations de 2018, au titre de l’article IV, le FMI avait signalé qu’“après le dernier décaissement du FMI en faveur de l’Algérie en 1999, l’Algérie n’a pas recouru à l’emprunt extérieur avant 2016, lorsque la Banque africaine de développement (BAD) lui a fourni un prêt d’appui budgétaire de 900 millions d’euros”. La structure de l'encours de la dette à long terme par type de créancier fait ressortir la prédominance des crédits multilatéraux qui s’établissent à 1,095 milliard de dollars. Le rapport de la Banque mondiale pointe le faible niveau de la dette extérieure de l’Algérie. Le ratio du service de la dette extérieure rapporté aux exportations de biens et services est estimé à 1% à fin 2020. Ce très faible niveau du ratio de service de la dette extérieure, confirme la très bonne soutenabilité de la dette extérieure de l’Algérie. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé le refus de l'Algérie de recourir à l'endettement extérieur. “Le Fonds monétaire international agit comme s'il préparait le terrain à l'endettement. Nous n'opterons jamais pour ce choix, c'est impensable. Nous ne mènerons pas le pays vers un suicide politique”, a-t-il souligné, lors d’une rencontre avec des responsables de médias nationaux. Le rapport “International Debt Statistics 2022” fait état de la baisse de 21% des entrées des investissements directs étrangers en Algérie, à 1,1 milliard de dollars, “malgré les efforts des autorités pour diversifier les IDE en levant les restrictions et le plafond de 49% sur les investissements étrangers”. Cependant, prévoit le rapport, “ces mesures devraient avoir un impact positif une fois que les IDE post-Covid-19 se redresseront”.................................................................................................. --La Banque d’Algérie (BA) rappelle à l’ensemble des banques de la place que la couverture en dinars, au titre du règlement des importations, réalisées par les titulaires de comptes devises commerçants, ne saurait intervenir qu’après épuisement de tous les avoirs disponibles dans lesdits comptes devises commerçant, y compris ceux (avoirs en devises) ayant fait l’objet de placements à terme ou donnés en garantie. Dans une note, datée du 12 octobre 2021, adressée aux banques et établissements financiers, la Direction générale de change de la Banque d’Algérie indique que le règlement n°07-01 du 03 février 2007, relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec l’étranger et aux comptes devises, modifié et complété, consacre, en son article 67, le droit aux exportateurs d’inscrire dans leur(s) compte(s) devise(s) la totalité des recettes d’exportations, hors hydrocarbures et produits miniers, de biens et de services, rapatriées conformément à la réglementation en vigueur. La note de la BA fait également référence à l’instruction n°06-2021 du 29 juin 2021 relative aux modalités d’ouverture et de fonctionnement des comptes devises commerçants et des comptes devises professionnels non commerçants et à la répartition des recettes d’exportations hors hydrocarbures et produits miniers de biens et services. Cette instruction indique clairement dans son article 8 que “les titulaires des comptes devises commerçants doivent utiliser en priorité leurs avoirs disponibles au crédit de ces comptes, pour le paiement de leurs dépenses en devises, visées au point 2.1 de l’article 7”. À ce titre, et en vertu des dispositions des articles 9 et 10 de l’instruction n°06-2021, la BA souligne qu’“il importe de rappeler à l’attention de l’ensemble des banques que la couverture en dinars, au titre du règlement des importations, réalisées par les titulaires de comptes devises commerçants, ne saurait intervenir qu’après épuisement de tous les avoirs disponibles dans lesdits comptes devises commerçants, y compris ceux (avoirs en devises) ayant fait l’objet de placements à terme ou donnés en garanties”.