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Environnement

Journe du Lundi 23/07/2024

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-L’association algérienne de documentation de la vie sauvage a, récemment, fait une découverte historique en détectant la présence d’un renard pâle en Algérie, connu sous le nom scientifique “Vulpes Pallida”. Une identification qui marque l’ajout d’un atout significatif à la liste des mammifères recensés en Algérie. L’association, spécialisée dans les études sur la faune présente sur le territoire national, a dévoilé une vidéo confirmant la présence de cet animal dans le Grand Sahara algérien. La vidéo, qui a captivé l’intérêt des amoureux de la nature, a été largement diffusée sur les réseaux sociaux. La séquence de quelques secondes immortalise la découverte de l’animal, repéré pour la première fois dans le sud algérien. L’association algérienne de documentation de la vie sauvage a, par ailleurs, fait part de la confirmation auprès d’experts internationaux, que l’animal observé est bien le Vulpes Pallida. Une découverte qui souligne l’incroyable diversité écologique en Algérie. Il est à rappeler que le Renard pâle, appartient à la famille des canidés dans le genre Vulpes. L’animal aux mœurs nocturnes est l’une des espèces les plus difficiles à observer. Notamment, en raison de son pelage couleur sable, qui se fond, parfaitement, dans son habitat désertique. En effet, le Vulpes Pallida vit généralement entre le Soudan, le Mali, le Burkina Faso, le Bénin et le Niger. Il mesure entre 40 et 50 centimètres, avec une queue touffue, d’un brun rougeâtre avec des pointes noires, de 25 à 30 centimètres. Et ce, pour un poids de 2 à 3 kg. La découverte du renard pâle intervient quelques jours après celle d’un poisson rare menacé d’extinction dans le Sud algérien. Inscrit depuis 2021 dans la liste rouge des espèces aquatiques en danger et menacées d’extinction, dressée par l’Union international de la conservation de la nature UICN, le poisson scientifiquement connu par Apricaphanius saourensis, a été quant à lui repéré à El Oued Saoura, à Béchar. Le repérage de l’animal a été rendu possible par le chercheur et producteur de films documentaires Redouane Tahri. D’ailleurs, ce passionné de la biodiversité a lancé un appel, adressé aux autorités compétentes, pour la mise en place de mesures pour assurer la protection de ce poisson en danger.