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Energie (et Mines)
Journée du Dimanche 16/06/2025 |
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-L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) maintient ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole, en 2025 comme en 2026, en dépit des incertitudes économiques et géopolitiques, selon son rapport mensuel publié lundi.
L'Organisation table sur une croissance en 2025 de la demande d'or noir de 1,3 million de barils par jour (mb/j), comme le mois dernier et estime que la consommation sera de 105,1 millions de barils quotidiens, selon son rapport qui réévalue mensuellement ses projections en fonction des évolutions de la conjoncture.
Dans les pays de l'OCDE, les pays développés, la demande de pétrole devrait croître d'environ 0,2 mb/j en 2025, tandis que la demande hors OCDE devrait croître de plus de 1,1 mb/j en 2025.
En 2026, la demande mondiale de pétrole devrait également progresser de 1,3 mb/j, avec une croissance encore plus forte des pays non membres de l'OCDE (1,2 mb/j contre 0,1 mb/j pour la zone OCDE), pour s'établir à 106,4 millions de barils par jour.
Du côté, de l'offre, la production des pays hors-Opep devrait augmenter en 2025 de 0,8 mb/j, comme le mois dernier, pour un total de 54 mb/j.
"La demande de pétrole atteint de nouveaux records chaque année", a commenté le secrétaire général de l'Opep lundi Haitham Al-Ghais lors d'une table ronde à la conférence Energie Asie à Kuala Lumpur, en Malaisie.................................................
-L’hôtel El Aurassi abrite sur une période de trois jours, un atelier sur «le cadre juridique national des activités nucléaires». C’est la première fois que des rencontres sur ce que les experts appellent «le droit nucléaire» sont organisées dans notre pays, sachant que l’Algérie s’est dotée depuis 2019 d’une loi visant à encadrer les activités utilisant des matières radioactives.
Il s’agit de la «loi n°19-05 du 17 juillet 2019 relative aux activités nucléaires». Celle-ci dispose dans son article premier : «La pre?sente loi a pour objet de fixer les dispositions ge?ne?rales applicables aux activite?s lie?es aux utilisations pacifiques de l’e?nergie nucle?aire et des techniques nucle?aires ainsi qu’aux sources de rayonnements ionisants. Elle vise e?galement a? : la protection des personnes, des biens et de l’environnement ; la su?rete? et la se?curite? nucle?aires des installations nucle?aires et des matie?res nucle?aires ; la su?rete? et la se?curite? nucle?aires des sources de rayonnements ionisants.» L’article 2 précise que ce texte «s’applique aux activite?s lie?es aux : matie?res nucle?aires et sources de rayonnements ionisants ; installations nucle?aires et radiologiques ; de?chets radioactifs ; minerais d’uranium et de thorium».
C’est l’Autorité nationale de sûreté et de sécurité nucléaires (ANSSN), une instance relevant du Premier ministère, qui est l’initiatrice de cet événement, en partenariat avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Plusieurs experts de cette agence onusienne, dont le siège est basé à Vienne, ont fait le déplacement à Alger pour cette série de workshops.
Selon un communiqué de l’ANSSN, «cet atelier abordera plusieurs sujets, notamment le système juridique international de la responsabilité civile nucléaire, les missions de surveillance réglementaire, les autorisations et les inspections, ainsi que les garanties requises».
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