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Energie (et Mines)

Journée du Jeudi 10/02/2023

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-La Russie va diminuer en mars sa production de pétrole en réponse aux sanctions décidées contre son brut, a annoncé ce vendredi son vice-Premier ministre, provoquant un bond des cours de l'or noir. «La Russie va réduire volontairement sa production de 500.000 barils par jour en mars», soit environ 5% de sa production quotidienne, a déclaré Alexandre Novak, cité par les agences de presse russes. Le responsable avait déjà évoqué, fin décembre, la possibilité d'une baisse de 500.000 à 700.000 barils par jour, du fait de l'entrée en vigueur de l'embargo de l'Union européenne sur le pétrole russe, associée à la mise en place d'un prix plafond sur les livraisons vers d'autres destinations. Après le brut, début décembre, l'embargo a été élargi, dimanche, aux produits raffinés. Pour Andrew Lebow, de Commodity Research Group, la décision est liée à un manque de débouchés pour le pétrole russe du fait de l'embargo et du prix plafond, mais Moscou veut, malgré tout, donner l'impression de garder la main. «Jusqu'à l'entrée en vigueur des nouvelles sanctions, «la Russie arrivait à compenser la perte de ses ventes à l'Occident par des achats venus d'Asie, particulièrement de Chine et d'Inde», note Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank. Mais l'embargo entré en vigueur dimanche concerne les produits raffinés russes, qui étaient principalement achetés en Europe. En promettant vendredi de priver le marché de 0,5% de la production quotidienne mondiale, la Russie a fait jaillir les cours. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a gagné 2,23%, pour clôturer à 86,39 dollars, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en mars, s'est apprécié de 2,12%, à 79,72 dollars. Selonle porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, «il y a eu des conversations avec un certain nombre de membres de l'Opep+», l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés de l'accord Opep+, avant l'annonce faite par Moscou vendredi. Et des délégués d'autres pays membres de l'Opep+ ont affirmé à l'agence Bloomberg qu'ils ne compenseraient pas la baisse de la production russe.