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Energie (et Mines)
Journée du Mardi 14/09/2022 |
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-L’Algérie a pompé 1,053 million de barils de pétrole par jour en août, en hausse de 1300 barils par jours comparativement à juillet, lit-on dans le rapport mensuel de l’OPEP, posté ce jour.
Ces statistiques, basées sur les volumes déclarés par le gouvernement, accréditent l’idée d’une progression ininterrompue de l’offre algérienne en pétrole brut, alors que l’OPEP+ levait progressivement le pied sur les restrictions de la production tout au long de l’année en cours. La hausse du quota cumulé de l’OPEP+ de ces derniers mois a permis à l’Algérie d’augmenter sa production ; un mouvement haussier entamé depuis le quatrième trimestre de 2021.
La production du mois dernier était en hausse de 1300 barils/jour par rapport à juillet, mois durant lequel l’offre algérienne s’était établie à 1,040 mbj. La production algérienne était de 1,027 mbj en juin dernier. Elle était en moyenne de 1,016 mbj au second trimestre de 2022, contre une moyenne de 984.000 barils par jour seulement au premier trimestre de la même année. Sur l’ensemble de l’année 2021, l’offre algérienne évoluait en moyenne autour de 911.000 barils par jour, contre une production moyenne de 899.000 barils par jour en 2020.
Durant les cinq premiers mois de l’année en cours, le prix du pétrole algérien a gagné 50% de sa valeur, entraînant, bien qu’avec un délai, la hausse du prix à l’export du gaz algérien. Dit autrement, en plus de l’augmentation de la production et des volumes exportés, en période de forte demande sur les combustibles fossiles, la hausse du cours du Sahara Blend algérien a entraîné mathématiquement la hausse du prix du gaz algérien, étant donné que celui-ci est indexé sur les cours du pétrole dans les contrats de long terme. Mais cette hausse est de moindre ampleur par rapport au prix de référence du gaz européen..............................
-Le Brent devrait remonter à 125 dollars le baril d’ici la fin septembre 2023 alors que le marché se resserre en raison de la fin des ventes de réserves stratégiques et d’une demande accrue de produits pétroliers pour produire de l’électricité. Goldman Sachs s’attend, quant à elle, à ce que le Brent remonte à 125 dollars le baril pour 2023 en cas de plafonnement des prix des hydrocarbures russe. Les analystes de la prestigieuse banque américaine Goldman Sachs, dont Damien Courvalin, disent s’attendre à ce que l’offre russe chute, probablement, de 1 million de barils par jour par rapport aux niveaux d’avant le conflit ukrainien.
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