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Energie (et Mines)
Journée du Dimanche 05/09/2022 |
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-La production pétrolière de l'Algérie s'établira à 1,055 Mb/j en octobre prochain, a indiqué lundi à Alger, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.
Ce seuil de production de pétrole pour l'Algérie pour le mois d'octobre vient en application à la décision prise ce lundi lors de la 32ème Réunion ministérielle OPEP-Non OPEP (OPEP+), tenue par visioconférence.
"Au terme de nos discussions, nous avons pris la décision de baisser le niveau de notre production globale de 100.000 barils par jour pour le mois d'octobre. Avec cette décision, la production algérienne s'établira à 1,055 Mb/j en octobre", a déclaré M. Arkab à la presse à la fin des travaux de cette réunion.
Regroupant les 23 pays (13 pays de l’OPEP et 10 pays non-OPEP) signataires de la Déclaration de Coopération, cette réunion a été consacrée à l’examen de la situation du marché pétrolier international et à ses perspectives d’évolution à court terme.
La réunion de l'OPEP+ a été précédée par les travaux de la 44ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC).........................................................................
-Les prix du gaz naturel explosaient lundi, après l’annonce de l’arrêt complet du gazoduc Nord Stream 1. Dans la matinée, le contrat à terme du TTF néerlandais, référence du marché européen évoluait à 278,500 euros le mégawattheure (MWh), s’envolant de près de 30%, soit sa plus forte hausse en une séance depuis les premiers jours de la crise en Ukraine.
Vendredi, le russe Gazprom a annoncé que le gazoduc Nord Stream, qui devait reprendre du service samedi après une maintenance, sera finalement « complètement » arrêté jusqu’à la réparation d’une turbine de ce pipeline vital pour l’approvisionnement des Européens. Dans un communiqué, Gazprom a indiqué avoir découvert des « fuites d’huile » dans la turbine, lors de cette opération de maintenance.
Avec cette nouvelle fermeture du gazoduc, « la crise énergétique européenne est entrée dans une nouvelle phase critique », alertent des analystes. « Ce sont les craintes du pire scénario auquel les dirigeants européens s’étaient préparés », ont-ils commenté.
L’envol du prix lundi compensait en une séance une grande partie du plongeon de la semaine précédente. Par ailleurs, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, montait de 2,83% à 95,65 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en octobre, prenait quant à lui 2,67%, à 89,19 dollars, poussés par une potentielle réduction de la production de l’Opep+.
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