Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Energie (et Mines)

Journée du Lundi 21/06/2022

<< novembre 2024 >>
sam dim lun mar mer jeu ven
26 27 28 29 30 31 1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30 1 2 3 4 5 6



-Les ministres de l'Energie d'Algérie, du Niger et du Nigeria ont convenu, ce lundi, lors d'une réunion tripartite sur le projet de Gazoduc Transsaharien (TSGP) à Abudja (Nigeria) de la pose "des premiers jalons" de ce projet, en prévision de sa concrétisation dans "les plus brefs délais", a affirmé le ministre de l'Energie et des mines, Mohamed Arkab. Les trois ministres ont convenu d'organiser la prochaine réunion tripartie dans une courte période, au plus tard fin juillet, en Algérie, a fait savoir M. Arkab. Le ministre a affirmé que cette réunion était "très importante et réussie", et avait permis d'évoquer tous les aspects liés à la réalisation d'un gazoduc transsaharien reliant les trois pays au continent européen sur une distance de plus de 4.000 km. Lors de sa participation aux travaux de la réunion tripartite entre l'Algérie, le Niger et le Nigéria sur le gazoduc transsaharien, en présence des délégations des trois pays concernés, M. Arkab a affirmé dans son allocution, que l'adoption de la réunion précédente tenue à Niamey le 16 février dernier par le biais d'une déclaration tripartite, a jeté les fondements d'une feuille de route visant, notamment, la constitution d'un groupe de travail dans l'objectif de lancer la mise à niveau d'une étude de faisabilité de ce projet". Le TSGP est un gazoduc intercontinental d’une longueur totale de 4128 kilomètres, dont 1037 km traverseront le territoire du Nigeria sur 841 km, le Niger (2310 km) – soit le plus long tronçon – et le territoire algérien (plus de 1000 km) jusqu’à la côte méditerranéenne en vue de l’exportation vers l’Europe. Le projet prévoit la construction d’une vingtaine de stations de compression. Il aboutira dans sa partie onshore soit à Beni Saf à l’ouest, soit à El Kala à l’est, selon les études initiales de faisabilité du projet. Une première réunion avait eu lieu à Niamey au Niger au mois de février. L’Algérie, le Niger et le Nigeria avaient alors signé un accord en vue du développement du projet de gazoduc transsaharien), dont le coût est estimé à environ 13 milliards de dollars, en vue d’acheminer 20 à 30 milliards de mètres cubes de gaz naturel du Nigeria vers l’Europe, via le Niger et l’Algérie. Il permettra aussi l’alimentation sur son passage des régions du nord, du nord-est et du centre du Nigeria ainsi que des pays du Sahel, comme le Niger, le Burkina Faso et le Mali. Une grande partie du coût, estimé à 13 milliards de dollars, du pipeline sera consacrée au Niger................................................................. -,Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a accordé une interview au magazine allemand « Der Spiegel », dans laquelle il a évoqué plusieurs questions liées au marché gazier. Il a par la même occasion, commenté pour la première fois, le projet gazier Nigéria-Maroc. Selon Arkab, le gazoduc algéro-nigérian est plus sûr et plus économique. « Notre pipeline est plus sûr et plus viable économiquement. Tandis que l’autre pipeline (Nigéria–Maroc), qui traverse 12 pays sur une distance de plus de 6000 km, est plus complexe et illimité », a commenté le ministre. « Le financement de ce projet (gazoduc Nigéria-Maroc) est également flou », ajoute Arkab, soulignant que « l’Algérie possède les ressources et la volonté de financer une grande partie du gazoduc transsaharien (TSGP) ». Le premier responsable du secteur de l’énergie en Algérie a affirmé que le projet du gazoduc transsaharien, qui transporte le gaz du Nigeria vers l’Algérie via le Niger, « sera prêt d’ici trois ans, pour transporter entre 20 et 30 milliards de mètres cubes de gaz vers l’Europe ».