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Energie (et Mines)

Journée du Lundi 08/03/2022

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-Le pétrole montait fortement ce 8 mars sans s’approcher pour l’instant du sommet atteint la veille dans un marché volatil, en réaction à un possible embargo américain sur le brut russe à cause de la crise ukrainienne. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai prenait 3,34% à 127,32 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril gagnait 2,87% à 122,83 dollars.......................................................................................... --Le président Joe Biden a annoncé mardi avoir ordonné un embargo sur les importations américaines de pétrole et de gaz russes, afin d’alourdir les sanctions imposées à la Russie et « porter un nouveau coup puissant à Poutine« . Cette décision a été prise « en coordination étroite » avec les alliés des Etats-Unis, a-t-il précisé. « Nous ne contribuerons pas à subventionner la guerre de Poutine. » L’Europe s’est, pour l’instant, refusée à décréter un embargo sur les importations russes, qui assurent 40% de ses besoins en gaz naturel et 30% pour le pétrole. Les Etats-Unis sont, eux, exportateurs nets d’énergie, c’est-à-dire qu’ils produisent plus de pétrole et de gaz qu’ils n’en consomment, a rappelé Joe Biden. « Nous pouvons prendre cette décision, alors que d’autres ne le peuvent pas », a-t-il expliqué. « Mais nous travaillons étroitement avec l’Europe et nos partenaires pour mettre en place une stratégie de long terme afin de réduire leur dépendance vis-à-vis de l’énergie russe. » « Nous restons unis dans notre intention de maintenir une pression croissante sur Poutine et sa machine de guerre », a ajouté le chef de l’Etat américain. Le pétrole russe ne représente que 8% des importations américaines et 4% de la consommation de produits pétroliers aux Etats-Unis, qui n’importent pas de gaz russe………………………………… - Le baril de West Texas Intermediate (WTI), référence américaine, pour livraison en avril gagnait 6,72 % à 127,42 dollars. Après une légère accalmie mardi matin, les cours s’approchaient à nouveau de leurs sommets depuis 2008, atteints lundi, à 139,13 dollars pour le Brent et à 130,50 dollars pour le WTI. Volatil, le cours du gaz européen, qui avait atteint lundi un sommet historique à 345 euros le mégawattheure, s’inscrivait en baisse de 5,4 % mardi à 215,00 euros.