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Energie (et Mines)
Journée du Jeudi 04/03/2022 |
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-Les cours du pétrole montaient vendredi sans trop s’approcher, toutefois, de leurs sommets de la veille, propulsés par le conflit en Ukraine, les sanctions et les craintes pour l’offre mondiale d’or noir. Avant midi, le prix du baril de brent de la mer du Nord pour livraison en mai gagnait 1,58% à 112,21 dollars. A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril prenait 2,02% à 109,85 dollars. Par ailleurs, le prix du baril de brent a frôlé les 120 dollars jeudi denier, un seuil qui n’a pas été atteint depuis 2012. De fait, les cours du pétrole ont poursuivi leur hausse jeudi dernier, poussés par les craintes pour l’approvisionnement mondial. Le baril de brent de la mer du Nord, référence du brut en Europe, prenait 3,12% à 116,45 dollars après avoir grimpé jusqu’à 119,84 dollars. West Texas Intermediate (WTI) coté à New York gagnait 3,16% à 114,09 dollars après avoir poussé jusqu’à 116,57 dollars, un nouveau sommet plus vu depuis septembre 2008. Cette flambée des cours de l’or noir est repartie de plus belle, après notamment la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+), de ne pas augmenter plus que prévu leur production, selon des experts. Lors de leur 26e réunion ministérielle, tenue mercredi dernier par visioconférence, les participants ont décidé d’augmenter la production pétrolière totale de l’alliance de 400.000 barils/jour en avril prochain. Les 23 pays signataires de la Déclaration de coopération ont opté ainsi pour le maintien de leur plan d’augmentation mensuelle de la production de 400.000 barils/jour, décidé en juillet 2021.
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