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Energie (et Mines)
Journée du Mercredi 13/01/2022 |
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-Les cours du pétrole se stabilisaient jeudi, après une forte hausse la veille, à un niveau proche des records de prix de la pandémie de Covid-19. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour échéance en mars prenait vers midi 0,12% à 84,77 dollars. A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février gagnait tout juste 0,01% à 81,65 dollars.
Le prix du pétrole brut a ainsi augmenté d'environ 10% depuis le début de l'année 2022. Mercredi, en séance, le prix du Brent a atteint 85,21 dollars, un chiffre proche des 86,70 dollars atteint en octobre, son plus haut depuis la pandémie de Covid-19. Le WTI a quant à lui plafonné à 83,10 dollars le baril en séance.
Selon de nombreux analystes, les principaux facteurs de hausse des prix sont externes, comme le sentiment généralement positif du marché alors que les inquiétudes autour du variant Omicron s'atténuent. Un développement économique dynamique continu se reflète également dans la demande de pétrole. Le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol, a exprimé son optimisme à cet égard hier, affirmant que la dynamique de la demande est plus forte que ne l'avaient pensé de nombreux observateurs du marché.
La faiblesse récente du dollar a également soutenu le prix du brut, puisqu'il a soutenu le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises. Par ailleurs, les données d'inventaires hebdomadaires publiées mercredi par l'AIE ont donné une impulsion supplémentaire aux prix, les stocks américains de pétrole brut étant en forte baisse de 4,6 millions de barils, soit presque le triple de ce que les analystes prévoyaient. Il s'agit de la septième baisse consécutive des réserves américaine en or noir, qui se situent désormais à leur plus bas niveau depuis octobre 2018
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