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Energie (et Mines)
Journée du Dimanche 13/09/2021 |
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-Présentant le Plan d'action du gouvernement devant les députés de l'APN, le Premier ministre a indiqué que son Gouvernement "œuvrera à poursuivre les investissements dans l'extraction et le développement dans le secteur des hydrocarbures, en les augmentant de 7,4 mds USD en 2021 à près de 10 mds USD en 2023, ce qui permettra d'augmenter la production commerciale primaire dans la filière hydrocarbures de 187 millions de tonnes d'équivalent pétrole (TEP) en 2021 à 195,9 millions TEP en 2023".
Dans le même contexte, il a affirmé que les efforts du Gouvernement abonderont, dans le cadre de son plan d'action, au développement des secteurs qui constituent des leviers pour la croissance économique et le développement, d'autant plus que les réformes entamées par l'Etat en vue du développement du secteur de l'énergie et des mines se poursuivront, à travers la valorisation des ressources naturelles, grâce à l'augmentation du transfert dans le secteur des hydrocarbures de 30% actuellement, à 50% en 2022........................................................................
- -Le Pdg du groupe pétrolier public algérien, Sonatrach, Toufik Hakkar, a indiqué,ce lundi à Alger, que l'étude de faisabilité du projet du gazoduc transsaharien (TSGP), reliant le Nigeria à l'Europe à travers l'Algérie et le Niger, est terminée et soumise aux entreprises des deux pays africains.
Intervenant lors du Forum de la Chaîne I de la Radio nationale, M. Hakkar a précisé que cette faisabilité est liée, notamment à la demande sur le gaz et surtout à l'étude du marché au vu de la baisse du prix du gaz, soulignant que le prix de ce dernier est passé de 10 dollars l'unité calorique il y a 10 ans à moins d'un dollar en 2020.
Ce qui pourrait, selon lui, "influer sur la prise de décision de lancer un tel investissement", d'où la démarche de lancer une étude du marché pour déterminer la demande sur le gaz avant de trancher sur l'opportunité de s'engager dans ce projet.
Selon le Pdg de Sonatrach, qui a réalisé l'étude de faisabilité, l'étude technique du projet est "ficelée et le tracé du gazoduc défini".
Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, avait récemment indiqué que l'Algérie accordait un "intérêt particulier" à la concrétisation "rapide" du projet TSGP visant à connecter les gisements de gaz naturel nigérians à l'Europe via le réseau de gazoduc algérien.
"Nous accordons un intérêt particulier à la concrétisation rapide de cet important projet qui donnera un nouvel élan aux relations entre nos deux pays, en termes de coopération technique et de renforcement des capacités", soulignait M. Arkab.
Le projet induira, selon lui, des retombées socio-économiques importantes dans les pays de transit, dans le respect de la protection de l'environnement et du développement durable. A cet effet, le ministre avait ainsi réitéré le souhait de la partie algérienne de voir le Nigéria ratifier l'accord intergouvernemental relatif au projet TSGP signé en 2009 à Abuja. Le projet est inscrit au programme du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD)
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