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Energie (et Mines)

Journée du Lundi 24/11/2020

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-Le prix du panier de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), dont le pétrole algérien, poursuit son amélioration dans le contexte d’espoir de reprise de l’économie mondiale atteignant 44,75 dollars le baril, selon les données de l’Organisation publiées ce mardi . Il s’agit de sa plus forte hausse depuis le mois de septembre dernier, soutenu notamment de nouvelles avancées annoncées par différents laboratoires dans le monde concernant l’efficacité d’un vaccin réduisant le risque d’atteinte de la Covid-19. Ces annonces donnent de l’espoir aux acteurs du marché pétrolier sur une reprise de la demande mondiale d’énergie, affectée depuis plusieurs mois dernier la pandémie du Covid-19. Le baril de Brent de la mer du Nord, côté sur le marché de Londres, sur lequel est établi le pétrole algérien, a terminé la séance de lundi en hausse de 2,40% ou 1,1 dollar à 46,06 dollars. D’autre part, les investisseurs comptent sur de nouveaux efforts de la part des producteurs de l’Opep et ses alliés pour soutenir les prix de brut……………………………………………………………………………….. - Les exportations algériennes de gaz atteindront cette année 41 milliards de mètres cubes, soit 2 milliards de moins que l’année dernière, selon les prédictions annoncées par Abdelmadjid Attar qui le confiait, il y a deux jours, à Reuters.. Ce sont donc 4,7% de moins que les exportations de gaz de l’année dernière que Sonatrach et ses traders parviendront à placer sur le marché mondial, éreinté comme toute l’économie à l’échelle planétaire par les conséquences de la pandémie de coronavirus. Marché du gaz qui, selon des perspectives, devrait connaître un début de remontée avec le début du grand froid, mais ce dont, apparemment, l’Algérie ne pourra tirer profit en raison, d’un, de la contraction de la demande chez nos partenaires européens, et de deux, du fait de la grande concurrence imposée par le gaz américain, moins cher, à tous les habituels exportateurs qui dominaient le marché jusqu’à il n’y a pas encore longtemps. Les grandes difficultés imposées au marché du gaz ont été illustrées, pas plus tard que la semaine dernière, par une nouvelle chute des prix en dessous de 2,70 dollars le million de Btu (MMBtu) alors que deux semaines plus tôt, le MMbtu avait bondi jusqu’à 3,50 dollars. Une baisse des prix due au temps doux ayant caractérisé le début du mois de novembre, ce qui a renversé tous les scénarios émis il y a à peine deux mois, lorsque était prédit un rebond de la demande, entre autres par le Forum des pays exportateurs de gaz qui, début octobre dernier, statuait sur une augmentation de la demande mondiale de 4 milliards de mètres cubes durant la période hivernale qui s’annonce alors qu’une experte pour le compte d’un site spécialisé américain pariait sur «une montée en flèche du prix du gaz» en prenant en référence le GNL américain pour attester que « les prix de référence très volatils du gaz naturel aux États-Unis devraient augmenter dans les mois à venir dans un contexte de baisse de la production intérieure, de hausse de la demande en hiver et de reprise des prix mondiaux du gaz en Europe et en Asie, principales destinations d'exportation des États-Unis pour le gaz naturel liquéfié (GNL) ». Le gaz américain qui se trouve être une des raisons de la baisse des exportations algériennes, comme le relève d’ailleurs Abdelmadjid Attar dans les propos rapportés par Reuters, il y a deux jours, lorsqu’il expliquait les raisons de la baisse de nos exportations de gaz, frappées par une demande réduite de l’Europe et, donc, la concurrence des approvisionnements américains moins chers. Le ministre Attar qui a annoncé que la production totale de gaz atteindra 126 milliards de mètres cubes, contre 127 milliards de mètres cubes en 2019, avec une production entravée par le vieillissement des champs et le manque d’investissement au moment où la consommation intérieure a augmenté de 5,3% par an depuis 2009 pour atteindre 46 milliards de mètres cubes l'année dernière.