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Energie (et Mines)

Journée du Vendredi 18/04/2020

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- L’organisme fédéral américain chargé de la réglementation et du contrôle des marchés financiers, «Securities Exchange Commission» (SEC), vient de confirmer implicitement que la firme italienne, Enie via sa filiale algérienne Saipem, reconnait désormais qu’elle a bel et bien offert des pots de vins pour obtenir des marchés en Algérie. En effet, l’organisme américain annonçait ce vendredi 17 que le groupe pétrolier et gazier italien Eni a fini par accepter un «règlement à l’amiable» dans les poursuites dont il faisait l’objet concernant des infractions aux règles de comptabilité en matière de corruption pour les paiements «irréguliers» par sa filiale Saipem en Algérie, rapporte l’Agence Reuters. La Securities and Exchange Commission souligne ainsi dans son communiqué que Eni avait «violé les livres et registres et les dispositions relatives aux contrôles comptables internes de la loi sur les pratiques de corruption à l’étranger en relation avec un régime de paiement inapproprié» en Algérie par l’ancienne unité Saipem. A noter que Saipem avait été déclaré au dessus de tout soupçon par une cour d’appel italienne il y a quelques mois. Les négociateurs d’Eni se sont certes gardés d’admettre ou de nier les poursuites engagées par Sonatrach. Mais l’organisme américain, précise qu’ils tout de même accepté un «règlement à l’amiable» concernant les infractions aux dispositions relatives aux contrôles et de payer 24,5 millions de dollars en dommages et intérêts, indique Reuters. Pou rappel, cette scabreuse affaire concerne des allégations selon lesquelles l’entrepreneur pétrolier et gazier Saipem aurait versé aux intermédiaires environ 198 millions d’euros pour obtenir des contrats d’une valeur de 8 milliards d’euros avec la Sonatrach. Le nom du sulfureux homme d’affaires-trader, Farid Bedjaoui proche de l’ex ministre dd l’énergie Chakib Khelil, est cité comme étant l’élément clé dans cette transaction bourré de «dessous de table».