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Education (et Formation)

Journée du Vendredi 19/10/2024

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Des étudiants en médecine ont organisé ces derniers jours des actions de protestation pour faire entendre leurs voix, mais surtout pour faire état de leur «malaise» quant à leur avenir. Que ce soit en matière de conditions de formation, perspectives d'emploi ou par rapport au nombre limité des postes de concours d'accès au résidanat. Sans parler de la décision du blocage de l'authentification des diplômes, afin que les diplômés puissent avoir des équivalences à l'étranger. Bien que le problème concerne en premier lieu le département de Kamel Baddari, l'avenir des médecins dans le secteur de la santé concerne également le ministère de la Santé. C'est ce qu'a précisé au « Le Quotidien d'Oran », Dr Mohamed Iddir, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP). Cette question a besoin d'une « réflexion stratégique » et d'un «pilotage stratégique impliquant le ministère de la Santé»........................................ ; Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a reçu les directeurs d'université et des facultés de médecine, avec la présence des représentants des étudiants en sciences médicales. Le Dr Iddir a souligné que l'évaluation des besoins en formation dépend essentiellement du secteur de l'enseignement supérieur, «dont les responsables doivent répondre à la question de savoir si nos facultés de médecine fonctionnent d'une manière à produire ou à former des médecins pour répondre à un besoin estimé à temps». Il précise avec réserve que «visiblement il y a un décalage entre la production des médecins et les capacités à les faire travailler sur le terrain». Il y a un excédent et apparemment cet excédent n'a pas été absorbé par le secteur privé. Concernant la question de l'authentification des diplômes, le Dr Iddir précise qu'il est vrai que cette décision a été prise peut-être dans l'urgence pour freiner un tant soit peu la fuite des médecins à l'étranger. Cela dit, « personnellement ce que je peux déplorer en tant que militant du secteur public de la santé en tant que syndicaliste, c'est que le départ à l'étranger est devenu la norme». Pour Iddir, le blocage de l'authentification n'est pas la solution. «Pour préserver nos ressources intellectuelles, universitaires et nos médecins, on doit revenir à la source du problème. Répondre aux préoccupations des médecins et universitaires afin de les inciter à rester dans leur pays et à servir le secteur de la santé, notamment le secteur public», dit notre interlocuteur. Et d'appeler à revoir cette politique de création des annexes de facultés de médecine à travers le pays car ceci va générer plus d'excédent. Sans parler, dit-il, des hôpitaux qui sont transformés en CHU, alors que l'encadrement universitaire dans les CHU existant pose déjà problème. Justement la réflexion stratégique doit tourner autour de cette problématique. Il dira qu'on n'est pas contre la création de nouveaux CHU et de facultés de médecine, mais cela doit se faire à condition de prévoir toutes les implications qu'entraînent ce genre de décisions et ou ce genre de projets........................... - Le ministère de l'Education nationale a arrêté le calendrier des examens trimestriels des trois cycles d'enseignement (primaire, moyen et secondaire) au titre de l'année scolaire 2024-2025, indique des comptes rendus de presse citant une correspondance adressée aux directeurs de l'Éducation. Le ministère de l'Éducation nationale a dévoilé les dates officielles des compositions trimestrielles et des examens blancs pour l'ensemble des niveaux scolaires. Les examens blancs du baccalauréat et du Brevet d'enseignement moyen (BEM) auront lieu du 18 au 22 mai, alors que les examens de rattrapage auront lieu à partir du 22 juin 2025. Le ministère de tutelle a également instruit les enseignants pour une correction collective des épreuves en présence de tous les élèves. Selon l'instruction adressée aux directeurs de wilaya de l'Éducation, les épreuves du premier trimestre pour l'enseignement primaire auront lieu entre le 3 et le 12 décembre 2024, alors que celles du deuxième trimestre sont prévues du 4 au 13 mars 2025 et le troisième trimestre du 25 au 29 mai 2025. Concernant le cycle moyen, les compositions du premier trimestre sont fixées du 1er au 5 décembre 2024, tandis que les épreuves du deuxième trimestre sont prévues du 2 au 6 mars 2025. Pour les élèves de première, deuxième et troisième année de collège, les compositions du troisième trimestre se dérouleront du 25 au 29 mai 2025, alors que celles de quatrième année sont prévues entre le 18 et le 22 mai 2025. Pour le secondaire, les élèves de première et de deuxième année passeront leurs examens de premier trimestre du 1er au 5 décembre 2024. Ceux du deuxième trimestre sont prévus entre le 2 et le 6 mars 2025, et pour le dernier trimestre du 25 au 29 mai 2025. Quant aux élèves de troisième année (classes d'examen), ils passeront les épreuves du bac blanc du 18 au 22 mai 2025. Le ministère a également annoncé les dates des examens de rattrapage, fixés pour le mois de juin 2025. Ces épreuves concernent les élèves des trois paliers, avec des sessions prévues entre le 22 et le 26 juin.