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Administration
Journée du Lundi 09/04/2019 |
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-Abdelkader Bensalah a pris, hier, au siège de la Présidence de la République à Alger, ses fonctions de chef de l'Etat, conformément aux dispositions de l'article 102 de la Constitution. A son arrivée au siège de la Présidence de la République, Bensalah a été reçu par le Secrétaire général de la Présidence, Habba El-Okbi, avant de prendre ses fonctions en tant que Chef de l'Etat pour une durée maximale de 90 jours, qui verra l'organisation de l'élection présidentielle à laquelle le chef de l'Etat ainsi désigné ne pourra pas être candidat.................................
Abdelkader Bensalah assumera, pour 90 jours, le poste d’intérim de chef de l’Etat, conformément à l’article 102 de la Constitution. La décision a été confirmée, mardi, par les deux chambres du Parlement convoqué au Palais des nations pour valider définitivement la vacance de la présidence de la République. Lors d’une séance plénière à laquelle ont pris part notamment les partis de l’alliance, le deuxième homme de l’Etat a pris ses nouvelles fonctions. En présence de 470 parlementaires, il a présidé en compagnie du président de l’APN Mouad Bouchareb une réunion à caractère protocolaire dont le seul but est de porter à la connaissance des représentants de la nation la vacance de la présidence de la République. Après l’adoption à l’unanimité du rapport de la commission parlementaire mixte comportant la déclaration du Conseil constitutionnel concernant la vacance, Bensalah a prononcé un discours dans lequel il salué d’emblée les élus pour leur présence et leur participation «à cet événement important». La présence confirme, d’après lui, «leur haut sens de nationalisme et de responsabilité». Toutefois, l’opposition a brillé par son absence. «Dans ces moments historiques dans la vie de notre nation, ou nous prêtons oreille à notre glorieux peuple, nous assumons un devoir national collectif, qui dicte l’accélération de l’inauguration d’une nouvelle étape qui permettra au peuple de déterminer son avenir à travers un choix libre et démocratique», a souligné Bensalah. «Le devoir m’oblige à porter cette lourde responsabilité. Je n’activerai que dans le sens qui mènera vers la consécration des ambitions du peuple algérien», s’est-t-il ensuite engagé. Le président de la chambre haute a affirmé qu’il veillera à l’application stricte de la Constitution «afin de rendre dans les plus brefs délais la parole au peuple pour décider souverainement du futur président de la République»...................................................
Comme pour tenter de séduire les animateurs du Hirak , le chef de l’Etat par intérim a tenu «à saluer le peuple algérien qui a exprimé énergiquement son unité et sa cohésion, prouvant ainsi son attachement à sa patrie en clamant le slogan du changement positif pour une Algérie nouvelle, moderne, et démocratique». Bensalah n’a pas manqué également de rendre hommage aux les institutions de l’Etat, à leur tête l’ANP et les services de sécurité.
Lors de la séance plénière, des députés ont décidé de quitter la salle en signe de contestation contre la désignation de Bensalah. Slimane Saadaoui, député contestataire au FLN, avait demandé la parole, mais Bensalah la lui a refusée car «la loi ne permet aucune prise de parole ou discussion lors de cette rencontre». En marge, l’élu a affirmé aux journalistes qu’il «se joint au peuple qui rejette Bensalah et d’autres figures du système». Amine Osmani, président du groupe parlementaire des indépendants, a indiqué que des parlementaires sont intervenus en vain pour demander à Bensalah de démissionner. «Jusqu’à ce matin, rien n’a encore été tranché. Nous sommes venus assister à la rencontre, mais quand Bensalah a rejoint la salle nous avons vite quitté celle-ci car nous refusons que le choix du peuple soit bafoué», a-t-il déclaré. ................................................................................................ |
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