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Industries (et Artisanat)

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  • 28-11-2025
    -Les participants à la Conférence ministérielle africaine sur la production locale de médicaments et de technologies de la santé ont adopté, ce vendredi, la "Déclaration d'Alger", qui constitue une plateforme commune pour renforcer la souveraineté sanitaire du continent, à travers l'unification des efforts visant à développer l'industrie pharmaceutique africaine et à réduire la dépendance à l'importation. Cette Déclaration, dont le texte a été lu par le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a été adoptée par les 29 pays participant à la Conférence, à savoir: l'Algérie, l'Afrique du Sud, l'Angola, le Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, la République démocratique du Congo, Djibouti, l'Egypte, l'Ethiopie, le Gabon, le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Kenya, Madagascar, le Mozambique, le Niger, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, la Sierra Leone, la Tanzanie, le Tchad, le Togo, l'Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe. La Déclaration d'Alger comporte 13 engagements collectifs des pays africains participants, reflétant une vision commune visant à garantir la sécurité sanitaire du continent. Ces engagements concernent le renforcement des pôles de fabrication des produits pharmaceutiques et des vaccins au niveau local et régional à travers l'Afrique, en tirant profit des opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), ainsi que l'encouragement de partenariats durables entre les secteurs public et privé pour accroître les capacités industrielles et stimuler les investissements à long terme. Les pays africains participants s'engagent également à renforcer les agences nationales de régulation et à accélérer le processus d'unification réglementaire via l'Agence africaine du médicament et le Programme d'harmonisation de la réglementation des médicaments en Afrique, tout en garantissant la qualité, la sécurité et l'efficacité des produits de santé. Les plans de développement institutionnel visant à atteindre au moins le niveau 3 de maturité réglementaire contribueront à la réalisation de cet objectif. Par ailleurs, la "Déclaration d'Alger" prévoit le soutien à la reconnaissance mutuelle des décisions réglementaires au sein des regroupements régionaux afin de faciliter un accès plus rapide aux médicaments, vaccins et dispositifs médicaux de qualité, ainsi que le soutien au rôle de la Fondation africaine pour la technologie pharmaceutique (FATP) et d'autres mécanismes dédiés au transfert de technologie, à l'accès à la propriété intellectuelle et à la promotion de l'innovation locale. En outre, il a été convenu de renforcer la coopération entre les universités, les instituts de recherche et l'industrie pour développer le capital humain et bâtir des écosystèmes d'innovation. Les institutions financières continentales et internationales, notamment la Banque africaine de développement (BAD), la Banque africaine d'export-import (Afreximbank) et la Banque islamique de développement (BID), sont invitées à mettre en place des mécanismes de financement innovants au bénéfice des producteurs et organismes acquéreurs, ainsi qu'à faciliter l'accès des acheteurs africains à des prêts préférentiels afin de garantir une demande stable et encourager la production locale. Il a été convenu de renforcer le mécanisme d'achat unifié des médicaments aux niveaux régional et continental pour garantir l'accès aux marchés des médicaments produits localement, obtenir des prix compétitifs grâce aux économies d'échelle, réduire la dispersion de la demande, et renforcer l'accès équitable aux médicaments, aux vaccins et aux équipements médicaux pour toute la population africaine, ainsi que d'intégrer la production locale dans les politiques des soins de santé primaire pour garantir un accès équitable, conformément aux objectifs de la couverture sanitaire inclusive. Il a également été recommandé de maintenir un échange régulier entre les pays africains, les autorités réglementaires, les représentants de l'industrie et les partenaires en vue d'évaluer l'état d'avancement réalisé, d'identifier les défis de renforcement de la souveraineté pharmaceutique africaine, et d'encourager les pays africains membres à intégrer ces engagements dans leurs politiques et leurs stratégies nationales. Selon le document, "la Déclaration d'Alger" intervient dans le cadre de la concrétisation des aspirations de l'Agenda 2063 de l'Union africaine (UA), dont ses objectifs visant à renforcer les systèmes sanitaires, en prenant en compte "les retombées négatives de la pandémie COVID-19 sur les chaines mondiales d'approvisionnement en produits sanitaires".
  • 27-11-2025
    -Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné, jeudi, l'importance de renforcer les capacités de l'Afrique dans le domaine de l'industrie pharmaceutique, notamment à travers la production locale de médicaments, pour assurer sa sécurité sanitaire. Cela a été souligné dans une allocution prononcée en son nom par le Premier ministre, Sifi Ghrieb, à l'ouverture de la Conférence ministérielle africaine sur la production locale de médicaments et autres technologies de santé, au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, en présence de membres du Gouvernement, de hauts responsables de l'Etat, des représentants de plusieurs institutions et organismes nationaux et internationaux et du corps diplomatique africain accrédité en Algérie, ainsi que des ministres et représentants des secteurs de l'industrie pharmaceutique et de la santé de plus de 15 pays. (..............). A noter que l'Algérie détient plus d'un tiers des établissements pharmaceutiques en Afrique, avec près de 230 usines sur les 649 que compte le continent, en plus des nouveaux projets en cours de réalisation. Le président de la République a, par ailleurs, affirmé que l'Algérie avait "choisi de faire de l'industrie pharmaceutique un secteur stratégique et une priorité nationale dans le processus de réalisation de la sécurité sanitaire, en y dédiant un ministère à part entière depuis 2020 et en mettant en œuvre des réformes structurelles profondes, comprenant le développement du cadre réglementaire, la facilitation de l'investissement et l'encouragement des partenariats, en sus du soutien à la recherche et au développement, ce qui a permis de porter le taux de couverture nationale en médicaments produits localement à plus de 80%, tout en se tournant davantage vers l'exportation vers les marchés africains".
  • 17-11-2025
    -La 10? édition du Salon international de la sous-traitance (ALGEST) s’est ouverte, au palais des Expositions de la Safex à Alger.
  • 06-11-2025
    -La production industrielle du secteur public national a enregistré une hausse de 6,3% au deuxième trimestre 2025, de meilleure ampleur que celle enregistrée durant la même période de 2024 (3,8%), a indiqué l'Office national des statistiques (ONS), qui a relevé que près de l'ensemble des secteurs a contribué à cette tendance. Selon un communiqué de l'Office, "le secteur de l'énergie affiche une hausse de 9,2% proche de celle observée à la même période de l'année précédente (10,2%)", précisant qu'après quatre trimestres marqués de stabilités et de baisses modérées, le secteur des hydrocarbures "affiche une variation positive de 1,5% au deuxième trimestre 2025. Cette amélioration résulte, principalement, de la branche de la production du pétrole brute et gaz naturel (+3,0%) et de la branche du raffinage (+6,2%)".