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Finances

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  • 06-11-2024
    - Dans une note adressée hier aux directeurs généraux des banques (n° 804/D.G.C/2024), portant sur le traitement des opérations de domiciliation bancaire, des opérations de commerce extérieur de biens et services, la Banque d’Algérie ( BA) invite les banques à traiter les opérations de et vers l’Espagne «conformément à la réglementation des changes en vigueur». «Les banques agréées doivent veiller à la régularité des opérations de commerce extérieur qu’elle traite», indique la note en question. Cette décision annonce une reprise totale des échanges avec l’Espagne. Des échanges suspendus, pour rappel, en juin 2022. L’Association des banques et des établissements financiers (ABEF) avait notifié aux banques et établissements financiers le gel des domiciliations bancaires des opérations de commerce extérieur. Mais les échanges ont commencé à reprendre progressivement dans certaines filières. Il y a eu en effet une autre note de l’ABEF en janvier dans laquelle les banques ont été informées que «l’importation des intrants avicoles, en l’occurrence les poussins repro chair, les poussins repro ponte ainsi que les œufs à couver, en provenance du royaume d’Espagne est autorisée». C’était suite aux difficultés rencontrées dans la filière avicole. Par la suite, au mois de février 2024, c’est l’importation de viande rouge fraîche qui a été autorisée depuis l’Espagne, selon une autre note de l’ABEF à quelques semaines du mois de Ramadhan.
  • 04-11-2024
    La croissance économique de l'Algérie devrait atteindre un taux de 4,5 % en 2025, tandis que la croissance hors hydrocarbures serait de 5%, selon les prévisions du Projet de loi de finances (PLF) pour l'année prochaine. Ainsi, le produit intérieur brut (PIB) devrait se situer, en valeur nominale, à 37.863 milliards DA (278,71 milliards de dollars) en 2025, passant à 40.850,54 mds DA (300,71 mds USD) en 2026 et à 41 859,30 mds DA (308,13 mds USD) en 2027, selon les chiffres du PLF 2025 présenté lundi 4 octobre 2024 par le ministre des Finances, Laaziz Faid, devant l'Assemblée populaire nationale (APN), lors d'une séance plénière. Concernant la croissance réelle par secteur d'activité, le PLF prévoit un taux de 6,2 pour le secteur industriel, 4,4% pour l'agriculture de 4,4%, 4,3% pour le BTPH, tandis que le secteur des hydrocarbures devrait connaître une croissance de 2,4%. Dans le cadrage macroéconomique et budgétaire du PLF 2025 et les prévisions prévues pour 2026-2027, qui prend en considération l'évolution du contexte national ainsi que la conjoncture économique internationale, le prix de référence fiscal du baril de pétrole brut retenu est de 60 dollars (USD), alors que le prix du marché du baril est maintenu à 70 USD sur toute la période 2025-2027. Les dépenses budgétaires devraient se situer à 16.794,61 milliards DA en 2025, en hausse de 9,9% par rapport à l'année 2024 (LF), tandis que les recettes budgétaires devraient s'améliorer en 2025 de 3,5% par rapport aux prévisions de clôture de l'année 2024, pour atteindre 8.523,06 mds DA tirée essentiellement par l'évolution de 9% des recettes fiscales. En matière de fiscalité pétrolière inscrite au budget 2025, elle atteindra un montant de 3.453,96 mds DA, a précisé le ministre des Finances lors de la même présentation. Les recettes budgétaires hors fiscalité pétrolière devraient marquer un accroissement de 7,3% en 2025, tirées principalement par l'évolution des impôts de toute nature, des revenus des domaines de l'Etat et des produits divers de budget, est-il mentionné dans le rapport de présentation du PLF. Compte tenu des niveaux prévus des recettes et des dépenses budgétaires, le déficit budgétaire devrait atteindre, par contre, un montant de 8.271,55 mds DA (soit 21,8% du PIB) en 2025. Quant au déficit global du Trésor, il atteindra 9.221,55 mds DA (24,4% du PIB) en 2025, contre 7.909,66 mds DA (22,2% du PIB) en clôture de l'année 2024. Le montant des crédits proposés au titre de l'exercice 2025 s'élèvera, quant à lui, à 15.816,51 mds DA en AE (autorisations d'engagement) et 16 794,61 mds DA en CP (crédits de paiement), indique le même texte qui précise que les dépenses de personnel pour 2025 seraient de 4.445,78 mds DA en AE et en CP, en soulignant que le nombre global d'emplois à pourvoir serait de 97.030 postes. S'agissant de la masse salariale, le montant prévu pour 2025 s'élève à 5.843 mds DA, représentant 34,79% du total du budget de l'Etat, avec une augmentation de 598 mds DA, soit +11,4% par rapport à 2024. Au titre des dépenses de fonctionnement des services, le PLF prévoit un budget de 426,23 mds DA (services centraux et déconcentrés), tandis que les crédits proposés au titre des dépenses d'investissement s'élèvent à 2.206,32 mds DA en autorisations d'engagement et 3.128,32 mds DA en crédits de paiement. Concernant les dépenses de transfert, elles atteindraient un montant de 5.872,37 mds DA alloués en AE et 5.928,18 mds DA en CP, couvrant notamment les subventions aux produis de large consommation pour 659,96 mds DA, tels les céréales (348,96 mds DA), le lait (100 milliards DA), l'eau dessalée (88 mds DA), le soutien à l'énergie (23 mds DA), en plus de 100 mds DA pour la stabilisation des prix du sucre et de l'huile.
  • 03-11-2024
    -Le ministre des Finances Laâziz Faid a inauguré, ce dimanche après-midi, en compagnie des responsables locaux, l’Ecole nationale du Trésor, implantée au niveau du chef-lieu de la wilaya de Tipaza, un projet dont les travaux ont été lancés en 2017.