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Energie (et Mines)

Journée du Jeudi 22/12/2023

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-Le Président directeur général (P-dg) du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, a indiqué que le groupe pétrolier comptait mobiliser une enveloppe financière de 50 milliards USD pour la période 2024-2028 dans le but de promouvoir l'investissement, notamment dans les activités en amont. "Dans le cadre du développement des capacités de la compagnie en matière d'investissement, notamment pour les activités en amont, une enveloppe financière de 50 milliards USD a été mobilisée pour la période 2024-2028, dont 36 milliards USD destinés essentiellement à l'exploration et à la production", a précisé jeudi soir M. Hachichi dans une allocution à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire de création du groupe Sonatrach au Centre international des conférences (CIC). Et d'ajouter que le groupe s'emploie à la modernisation des infrastructures en les dotant des technologies de pointe, mais aussi à la réhabilitation des raffineries et à la poursuite de l'investissement dans la recherche et développement (R&D) et l'innovation outre l'encouragement à la recherche scientifique et au développement technologique et la promotion de l'excellence dans des domaines pertinents. Le PDG a ajouté que le Groupe aspirait à développer son portefeuille d'investissement par l'extension de ses activités dans le domaine des industries pétrochimiques, à travers la production du Polypropylène, le lancement des travaux de réalisation de l'unité de production du méthyl tert-butyl éther (MTBE), en sus du mégaprojet intégré de production du phosphate à même de permettre au pays, une fois mis en service, "de devenir l'un des plus grands exportateurs d'engrais aux niveaux régional et international", a précisé la même source................................................................. -L’Angola, deuxième producteur de pétrole d’Afrique, quitte l’OPEP, à partir de janvier 2024 pour ne plus être astreint à la politique des quotas, mettant ainsi fin à ses seize années d’adhésion à l’organisation. Un retrait qui n’a pas d’impact significatif sur les fondamentaux du marché et sur l’Organisation dans son ensemble, en raison de la capacité de production réduite du pays africain. Le pays entend ainsi se libérer de la politique des quotas de l’Opep, en produisant au plus prés de sa capacité, - et donner un signal positif aux investisseurs étrangers intéressés par l’exploration - même si en réalité, il ne parvenait pas depuis des mois à produire selon ses engagements dans le cadre des quotas de l’Opep. Le retrait survient quelques semaines après que le quota du pays pour 2024 ait été réduit. Le pays s’est déjà vu accorder par le passé un délai de grâce de quelques mois pour démontrer une capacité de production plus élevée afin d’éviter une réduction des quotas, mais n’y est finalement pas parvenu. Suite à ce retrait, l’Opep ne comptera plus que douze membres en attendant l’entrée prévue en janvier du Brésil. Le ministre angolais du Pétrole, Diamantino Azevedo, a annoncé ce retrait le 21 décembre à l’issue d’une réunion ministérielle présidée par le président angolais João Lourenço. Luanda rejette ainsi une limite de production réduite imposée par les dirigeants de l’Opep pour refléter la diminution des capacités du pays. Le départ de l’Angola de l’OPEP n’a pas d’impact sur les fondamentaux du marché pétrolier, au vu des capacités réelles du pays africain estiment des analystes. «Du point de vue de l’offre du marché pétrolier, l’impact est minime car la production pétrolière en Angola était sur une tendance baissière et une production plus élevée nécessiterait d’abord des investissements plus importants», a déclaré un analyste d’UBS à Reuters.