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Culture (et Religion)

Journée du Dimanche 13/11/2023

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-À la suite de la réunion entre les représentants du culte et le président Emmanuel Macron, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, a déclaré avec conviction que l’antisémitisme ne sera pas toléré dans les mosquées de France. Bien que le président de la République n’ait pas pris part aux rassemblements contre l’antisémitisme, il a accueilli les représentants de toutes les confessions religieuses à l’Élysée. Parmi eux figuraient le président de la Confédération des évêques de France, le grand rabbin de France et le recteur de la Grande Mosquée de Paris. L’absence de Chems-Eddine Hafiz à la marche contre l’antisémitisme suscitait des attentes, et il a répondu à ces interrogations en soulignant son engagement contre le racisme. Interrogé sur son absence à la marche, le recteur a clairement affirmé qu’il n’avait « pas de leçon à recevoir de lutte contre l’antisémitisme ». Il a plaidé en faveur d’une approche plus large, déclarant qu’au lieu de se concentrer exclusivement sur l’antisémitisme, la manifestation aurait dû être une « lutte contre le racisme ». Refusant de participer à une « concurrence victimaire », Chems-Eddine Hafiz a néanmoins déploré les déclarations hostiles envers les musulmans. Au cours de la réunion, le recteur a souligné avec force que « l’islam et les musulmans ne peuvent pas être antisémites ». Réitérant son appel à éviter tout « amalgame », il a assuré que « l’antisémitisme ne passera pas par les mosquées de France« . Déplorant aussi une véritable confusion entre « islamisme et Islam ».